Risque de paludisme à La Réunion : les voyageurs doivent être vigilants

Risque de paludisme à La Réunion : les voyageurs doivent être vigilants

Alors que la période est propice aux voyages, l’Agence régionale de santé s’inquiète du risque d’introduction de cette pathologie sur l’île et recommande aux voyageurs la plus grande vigilance lors de leurs déplacements dans certains pays de la zone océan Indien, notamment aux Comores et à Madagascar, en Afrique sub-saharienne dont l’Afrique du Sud, en Inde et en Asie du sud-est. Des destinations en effet très prisées des Réunionnais.
Le paludisme, maladie provoquée par la piqûre d’un moustique appelé anophèle, ne circule plus à La Réunion depuis 1979. En revanche, des cas sont régulièrement recensés chez des voyageurs. Ainsi, 17 cas ont été diagnostiqués en 2023 et 16 cas en 2002.
Avant de voyager dans des zones où cette maladie tropicale est active, il est conseillé de prendre un traitement préventif contre le paludisme si nécessaire, après avis médical et de se protéger des piqûres de moustiques dans des vêtements couvrants et des produits répulsifs.
“En cas d’apparition de fièvre pendant le séjour et au retour à La Réunion, consultez immédiatement un médecin ou le service de consultation des voyageurs du CHU” conseille l’ARS dans un communiqué. Selon le dernier rapport de Santé Publique France sur les cas importés de paludisme à La Réunion, environ un Réunionnais sur deux s’étant rendu dans une zone où le paludisme circule ces dernières années, n’a pris aucune précaution particulière.
Pourtant, chaque année en France, des voyageurs décèdent du paludisme suite à un voyage. La prudence s’impose à l’heure où de nombreuses familles bouclent leurs bagages à l’approche de leurs vacances.
ML
Pour s’informer sur les pays à risque :
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