Le narcissisme enchaîne les politiciens : ce qui nous reflète, c’est le regard de l’autre

Le narcissisme enchaîne les politiciens : ce qui nous reflète, c’est le regard de l’autre

2023-07-05 11:30:00

Dans le miroir on retrouve l’image de ce qu’on voit à l’extérieur et on y met ce qu’on veut être, mais c’est souvent une fuite vers l’extérieur qui nous empêche de voir les monstres qui vivent en nous. Mais le le vrai reflet de qui nous sommes se voit dans les regards des autres qui nous montrent la vraie place que nous occupons dans la société.

C’est de là que ça vient le regard est le vrai miroir de l’âme. Notre regard est ce qui montre notre être véritable aux autres et le regard des autres vers nous nous montre ce qu’ils y voient.

Il le narcissisme enchaîne les politiciens à leur propre image quand tout va bien. Quand les choses fonctionnent, ils se voient reflétés dans le morceau de réalité qui leur restitue leur meilleure image. S’ils le pouvaient, ils y seraient emprisonnés jusqu’à la mort comme Narciso.

Mais La réalité argentine est tellement fragmentée qu’il leur est impossible d’entretenir longtemps la déception. Aujourd’hui, en Argentine, nous vivons une situation complexe et alarmante incertitude, frustration et inquiétudeparce que le miroir de cette réalité a été brisé et a laissé chaque politicien lié à une si petite portion de la vérité qu’il est impossible de construire quoi que ce soit

La politique argentine dans un cercle vicieux : livrée à la réalité comme à un destin tragique

Chaque politicien vit dans sa propre réalité, n’admirant qu’une partie de sa propre image. Ensuite il semble qu’ils se concentrent sur le fait que leur cravate est soignée et leur coiffure bien rangée alors qu’ils sortent nus dans la ruecar ils ne peuvent voir que la partie qu’ils parviennent à refléter.

Alors le les candidats mettent en avant les bons petits détails qu’ils ont tout en regardant les gros défauts de leurs adversaires et qu’eux, comme les autres, ne peuvent pas voir parce qu’ils se concentrent sur le fait de se regarder et d’admirer leur nombril. Personne ne peut transférer l’optimisme en dehors de la campagne et tout revient à se complaire dans les erreurs des autres.

Masse avec les détenus insurmontables qui, bien qu’ils soient maquillés pour ressembler à la famille Ingalls, sont les Kramers. Maximum Il lance un appel public à l’aide à sa mère pour qu’elle ne le laisse pas seul dans la dispute pour les votes de la Province déguisée en malice créole. Pendant, Hannibal Fernández met le doigt sur le point sensible de Máximo en lui rappelant ce que tout le monde sait et que personne ne veut dire au détenu : que Máximo est “un enfant changé” et occupe le poste de “fils du patron”.

UN larreta Il a du mal à croire qu’étant celui qui a les meilleures chances, il se retrouve dans un scénario adverse plein de résistance qui rend la campagne difficile et le fait être colombe le matin, faucon à midi, hornero au coucher du soleil et tiktoker la nuit.

Patricia qui grandit parce qu’il représente “l’aile dure” du Pro, mais que le même clientélisme qui l’a aidé à se positionner est celui qui commence à l’arrêter en raison du halo de méfiance qui s’ajoute à ce qu’il soit le élu de Maurice

Cristina qui veut prendre sa retraite et continuer à entretenir l’auréole du bien porté”54% des voix” qui n’existe plus il y a une décennie et concentrée là-dessus, elle ne cesse de perdre dans les négociations et de laisser ses anciens partisans à la dérive. Ce qui la distrait le plus, c’est son avenir affaires judiciaires et inquiète de perdre son combat contre la justice, elle commence à perdre le fil et court le risque sérieux de perdre les bastions de Santa Cruz et de Buenos Aires qui lui assurent de continuer à se faire un nom en politique et d’entretenir le halo de “l’efficacité électorale .” qu’il parvient toujours à garder à l’intérieur de son espace.

Un pays dans une campagne moralement honteuse

miséricorde il embrasse sa performance et reste prisonnier de son image qui croit qu’il peut tout faire malgré le fait que dans toutes les épreuves électorales provinciales ses candidats ont eu une performance terrible. Il entre en crise et se calme pensant qu’elle est une étoile solitaire qu’il ne peut pas transférer son aura de changement à ceux qui sont séparés de lui. Elle se coiffe, se maquille, redouble de mise sur ses tentatives pour rompre avec les défaites en province, s’isole et collectionne chaque jour moins de numéros et plus de discrédit.

Le parti au pouvoir marque de tous les signes « le désastre » du gouvernement Macri pour montrer que la campagne de peur de 2015 ne leur a peut-être pas donné la victoire mais, quand on les regarde, il est d’accord avec eux, alors que les paiements de la dette et nous laisse dans un rouge historique auquel s’ajoute une croissance de la dette envers la chinedont les conditions ont déjà été démontrées dans d’autres pays sont généralement plus rigides que celles du FMI.

Alors qu’au Chaco dans l’environnement du Sena ils disent de toutes les manières possibles qu’un meurtre a été commis dans leur propre maison mais ils essaient de se dissocier du fait et à Jujuy le désordre des protestations continue, chaque parti choisit de mettre en évidence un seul des deux faits.

Le pays se dirige vers une importante décision présidentielle et parlementaire dans laquelle, outre l’exécutif, le sort de onze sièges d’Ensemble pour le changement et dix d’Union pour la patrie sera décidé. Dans ce contexte, chacun regarde le petit morceau de miroir qui lui restait et décide d’ignorer les regards des autres qui lui montrent l’agitation générale de la population.

Nous traversons une transition vers une autre histoire et, comme dans toute transition, il y a des ruptures qui nous éloignent des anciens paradigmes et nous laissent à la dérive tandis que les nouveaux prennent forme.

Nous devons reconstruire ce miroir de la réalité en unissant nos regards pour voir ce que les regards des autres reflètent du nôtre. Pour se rencontrer, nous avons besoin d’une communication constructive qui peut s’appuyer sur les bonnes intentions et l’objectivité des autres parties. Société de l’image, ce qui nous reflète c’est le regard de l’autre.

Celui qui a inventé le miroir a empoisonné l’âme humaine, disait Fernando Pessoa, le poète portugais.



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