Title: “Tirs d’artillerie à la frontière nord : Tsahal riposte contre des positions terroristes, le Hezbollah réagit”

En réponse, Tsahal a commencé à effectuer des tirs d’artillerie ciblant des positions terroristes à la frontière nord. L’armée israélienne a confirmé jeudi matin qu’un projectile avait été tiré depuis le Liban en direction du territoire israélien, provenant d’un poste sous contrôle du Hezbollah. En riposte, Tsahal a lancé 15 mortiers d’artillerie de 155 mm entre Kafr Shuba et Halta. Deux nouveaux tirs depuis le Liban ont ensuite été détectés.

Ce matin, le Hezbollah a réagi en déclarant que les forces d’occupation israéliennes ont pris des mesures sérieuses dans la partie nord de la ville frontalière d’Al-Ghajar, y compris la construction d’une clôture de barbelés et d’un mur de béton autour de la ville. Le Hezbollah affirme que ces actions ont entraîné la séparation du village de son environnement naturel historique sur le territoire libanais et que les forces d’occupation ont imposé leur autorité sur les parties libanaises et occupées de la ville, tout en ouvrant le village aux intrus venus de l’intérieur de l’entité sioniste.

La FINUL, mission de maintien de la paix des Nations unies au Sud-Liban, a déclaré qu’elle n’a pas pu confirmer que des tirs de roquettes ont causé l’explosion le long de la frontière avec Israël, mais que les bruits étaient compatibles avec un possible lancement. La FINUL a envoyé des soldats de la paix pour enquêter sur l’incident et son chef s’entretient avec les autorités libanaises et israéliennes pour tenter d’apaiser la situation.

La FINUL a également publié un communiqué appelant à la retenue et à éviter toute action pouvant entraîner une nouvelle escalade, soulignant que cet incident survient à un moment délicat dans une zone déjà tendue en début de semaine.

Depuis 2012, Israël a entrepris la construction d’un mur pour séparer le Sud-Liban d’Israël, avec des travaux réguliers de réfection. La FINUL a déjà suspendu les travaux israéliens en réponse aux plaintes de l’armée libanaise, qui a dénoncé des violations de la frontière internationale, la Ligne bleue.