L’industrie allemande sous tension : la récession à long terme est-elle imminente ?

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“Le risque d’un blocage augmente significativement”

Et il y a de plus en plus de signes d’un mois de juin faible. Avec le climat des affaires Ifo et les attentes économiques du ZEW, deux indicateurs importants pour l’économie allemande pointent à la baisse. L’économiste Schneider souligne que les attentes des entreprises de l’ifo dans le secteur automobile sont tombées à leur plus bas niveau depuis décembre 2008. D’autres indicateurs tels que l’indice des péages routiers ont également baissé en juin. C’est une “indication que la production a peut-être été plutôt maigre au cours du dernier mois du deuxième trimestre”.

“Le risque que la reprise s’arrête a considérablement augmenté”, déclare Schneider.

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Il existe de nettes différences au sein de l’industrie en mai. Sur une base mensuelle, l’industrie pharmaceutique et la production d’électricité en particulier ont évolué négativement. En revanche, les constructeurs automobiles ont augmenté leur production de près de 5 %.

Depuis l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, les secteurs particulièrement énergivores de l’économie allemande méritent une attention particulière. Il s’agit notamment des secteurs de la chimie, des métaux, des huiles minérales, du papier, du verre et de la céramique. Leur production a de nouveau chuté en mai de 1,4 %. C’était encore 12,4 pour cent en dessous du niveau de l’année précédente.

Jusqu’à présent, l’industrie allemande a même été soutenue par des carnets de commandes bien remplis. Les entreprises traitent toujours les commandes qui ont été laissées pour compte lors des goulots d’étranglement de livraison lors de la pandémie de corona. Il est donc inquiétant que le nombre de nouvelles commandes faiblit.

En mai, les commandes entrantes étaient encore supérieures de 6,4 % à celles d’avril. Cependant, les effets spéciaux des grosses commandes jouent un rôle important. Par rapport à l’année précédente, les commandes entrantes ont diminué de 4,3 %.

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