Atteindre le sommet de la Soufrière n’est pas facile. Cela demande de l’effort. Ceux qui s’y aventurent doivent être en bonne condition physique, bien équipés et respecter l’interdiction de pénétrer dans la zone du dôme, conformément à l’arrêté préfectoral du 14 janvier 2019. Les autorités et le Parc National ont rappelé ces règles à l’occasion de l’anniversaire de l’éruption de 1976.
Pour la bonne cause, des équipes de la gendarmerie nationale et du parc national de la Guadeloupe ont bravé les pentes de la Soufrière le samedi 8 juillet 2023. En cette journée anniversaire de l’éruption volcanique de 1976, les autorités ont tenu à rappeler aux visiteurs locaux et de passage qu’un périmètre de sécurité entoure le cratère.
Cette zone délimitée est soumise à un arrêté préfectoral depuis le 14 janvier 2019 ; il est interdit d’y pénétrer sous peine de sanctions. Il s’agit principalement d’une question de sécurité pour les randonneurs, car il y a un risque de dégagement de vapeur et d’éboulement au-delà des 1467 mètres.
Ainsi, sous la pluie et le vent soutenu, trois inspecteurs de l’environnement du Parc et sept gendarmes sont montés vérifier le respect de l’interdiction d’accès à la zone interdite du dôme de la Soufrière. Il s’avère que peu de personnes se sont aventurées sur place en raison du mauvais temps, et heureusement, personne n’a dépassé les balises de sécurité. Cependant, le message de prévention doit continuer à être diffusé.
Certaines personnes bravent encore les interdictions malgré les risques, en prétendant ne pas être au courant de l’interdiction, malgré les nombreux panneaux explicatifs. Il est important de noter que la zone au-delà des barrières n’est accessible qu’en compagnie d’un guide de montagne agréé et avec l’équipement réglementaire, notamment un masque à gaz pour filtrer l’acidité de l’air causée par les fumerolles.
En cas d’incident, des sauveteurs seront obligés de se mettre en danger pour chercher et secourir les personnes en difficulté. C’est une autre raison de ne pas se mettre en danger.
Il est également conseillé d’emporter de l’eau, de la nourriture, des vêtements chauds et un moyen de signalisation tel qu’un sifflet avant de défier la “Grande Dame”, surnom de la Soufrière de Guadeloupe.
