Depuis le début de la vague d’inflation, les profits ont augmenté plus vite que les salaires dans presque tous les pays industrialisés.
Cela a été déterminé par l’organisation des pays industrialisés OCDE. En Allemagne, l’effet a été encore plus prononcé.
L’OCDE est optimiste quant au marché du travail. Il reste stable malgré la faible croissance. Dans une comparaison des taux de chômage, l’Allemagne fait très bien au niveau international.
Lors de l’inflation récente, les bénéfices ont augmenté plus rapidement que les salaires dans la plupart des pays développés. Cela en a fait un Évaluation de l’organisation des pays industrialisés OCDE dans leur nouvelle vision du marché du travail.
Les chiffres sont explosifs en raison du différend quant à savoir si les augmentations de prix excessives par de nombreuses entreprises ont également alimenté l’inflation. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a fait la même accusation. Les données sont également importantes pour la question de savoir comment le fardeau de l’inflation a été réparti jusqu’à présent.
L’OCDE examine les augmentations nominales des revenus et des bénéfices. Dans la quasi-totalité des secteurs et des pays de l’OCDE, les revenus nominaux ont fortement augmenté, quoique moins que les prix. Le pouvoir d’achat a donc diminué en termes réels. Cela se reflète en partie dans les bénéfices. Cependant, les pertes subies par les entreprises du fait de l’inflation étaient alors inférieures à celles des salariés.
“Les bénéfices des entreprises ont augmenté plus rapidement que les coûts de main-d’œuvre dans de nombreux pays et secteurs, ce qui suggère que la crise du coût de la vie n’a pas été partagée équitablement”, écrit l’OCDE.
Le schéma le précise. Les points violets montrent l’évolution des profits entre fin 2019 et le premier trimestre 2023. Les points verts marquent l’augmentation du coût du travail, c’est-à-dire essentiellement les salaires et traitements.
Inflation : les profits augmentent plus vite que les salaires
Les pays de l’OCDE sont classés selon la croissance des bénéfices. L’Allemagne se situe juste au-dessus de la moyenne de l’OCDE. L’écart entre les augmentations des salaires et des profits en Allemagne est très important.
Le Portugal fait figure d’exception, où les salaires ont augmenté nettement plus que les profits. Ce fut également le cas en France et aux USA. Vous pouvez trouver plus de détails sur l’enquête ici directement à l’OCDE.
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L’OCDE optimiste quant au marché du travail allemand
L’OCDE est optimiste quant au marché du travail – en particulier pour l’Allemagne. Malgré une économie stagnante, elle s’attend à une nouvelle baisse du chômage en Allemagne dans l’année à venir. L’Allemagne a déjà l’un des taux de chômage les plus bas parmi les pays de l’OCDE. L’économie allemande devrait stagner en 2023. Dans la zone OCDE, en revanche, une croissance de 1,4 % est attendue.
Pour 2024, les perspectives de l’OCDE sont également un peu plus positives pour l’Allemagne : une croissance de 1,3 % est attendue, accompagnée d’une nouvelle baisse du chômage.
Dans les pays de l’OCDE, l’emploi dans son ensemble s’est remis de la pandémie de corona. Le chômage est tombé à son plus bas niveau depuis le début des années 1970.
Selon l’OCDE, les salaires réels en Allemagne ont chuté de 3,3 %. Dans le cas des bas salaires, cette perte de salaire réel a été amortie en augmentant le salaire minimum à douze euros de l’heure. L’OCDE voit peu de signes d’une spirale prix-salaires. Elle conseille également des salaires et salaires minimums plus élevés pour amortir la perte de pouvoir d’achat. En Allemagne, le salaire minimum légal augmentera à nouveau à la fin de l’année pour atteindre 12,41 euros.
En raison de l’augmentation des bénéfices, il est possible d’augmenter encore les salaires dans de nombreux pays sans que de nouvelles pressions inflationnistes n’apparaissent.
Dans ses perspectives d’emploi, l’OCDE s’est également penchée sur l’intelligence artificielle, qui devrait avoir un impact significatif sur le marché du travail. En conséquence, les emplois peu et moyennement qualifiés sont ceux qui risquent le plus d’être automatisés. Dans les professions hautement qualifiées, en revanche, l’IA semble compléter les compétences de ces professions. L’OCDE conseille que les travailleurs peu qualifiés et âgés en particulier, mais aussi ceux qui ont des qualifications plus élevées, devraient suivre une formation complémentaire. Les gouvernements devraient donc créer des incitations pour que les employeurs proposent une formation en cours d’emploi.
Avec du matériel de dpa.