Un quart des travailleurs passent toute la journée derrière un écran

Pour avoir un aperçu des compétences requises pour un emploi, Statbel, l’office belge des statistiques, a demandé à 17 800 personnes âgées de 15 à 74 ans ayant un emploi combien de temps de travail elles consacraient par type de tâche. 25,8 % passent presque tout leur temps à travailler avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Comme prévu, le secteur de l’information et des communications est le lieu de prédilection où environ 80 % des employés travaillent presque toujours avec des appareils numériques. Le pourcentage est également élevé parmi les personnes ayant un emploi dans le secteur financier et des assurances.

Il y a aussi moins d’emplois orientés écran. Pour 15,9 %, la journée de travail consiste principalement en une communication verbale avec des personnes extérieures à l’entreprise et pour 13,9 %, elle consiste à parler à des collègues au sein de l’entreprise. 11,7 % effectuent un travail physique pénible presque tout le temps. Cet effort physique intense est principalement réalisé par des agriculteurs qualifiés, des forestiers et des pêcheurs, des personnes exerçant des professions de base, des artisans et des secteurs de la construction, des services administratifs et d’appui et de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche. Après tout, 7,8 % passent presque tout leur temps à conseiller, former ou enseigner à d’autres personnes.

En ce qui concerne les tâches elles-mêmes, 13,4 % des répondants ont un travail qui comprend beaucoup de tâches répétitives et 13,9 % se voient confier des tâches décrites dans des procédures strictes. Les indépendants, en particulier ceux qui travaillent avec du personnel, jouissent de loin du plus grand degré d’autonomie : ils peuvent influencer l’ordre dans lequel ils exécutent les tâches ou la manière dont ils les accomplissent. Parmi les cols blancs du secteur privé, seuls 20,2 % jouissent d’une grande liberté, 21 % pour les fonctionnaires statutaires et 18,2 % pour les contractuels. Seuls 8,4 % des travailleurs jouissent d’un degré élevé d’autonomie dans leur travail.