Le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, s’est rendu à Paris le 22 juin avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, où il a plaidé la cause de son pays. Le prêt de 3 milliards de dollars évite la banqueroute au pays, mais ne résout pas la crise de surendettement. Islamabad attendait cette décision depuis plus d’un an. Le conseil d’administration du FMI devait approuver l’accord finalisé par ses équipes le 29 juin, ce qui prévoit le versement d’un prêt de 3 milliards de dollars sur neuf mois. Cette décision est cruciale pour le Pakistan, qui dispose de seulement 4,4 milliards de dollars de réserve de change au 30 juin, capable de couvrir seulement un mois d’importations. Le pays fait face à une dette étrangère de 125 milliards de dollars, aggravée par le programme chinois de grands travaux sans pour autant stimuler la croissance ou la création d’emplois. Selon l’agence Bloomberg, la dette envers la Chine s’élève à 30 milliards de dollars. Le Pakistan se retrouve donc au bord du défaut de paiement et d’une pénurie de devises étrangères. De plus, les autorités n’ont pas réussi à compléter le programme conclu avec le FMI en 2019. Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir. Si vous souhaitez lire la suite, débloquez tous les articles immédiatement. Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.
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