Joel Armia : Inconsistant mais précieux pour les Canadiens de Montréal

Joel Armia : Inconsistant mais précieux pour les Canadiens de Montréal

C’est souvent, trop souvent le même discours avec Joel Armia.

Il va ressembler à Connor McDavid l’instant d’un match… Et il peut être invisible lors des 20 rencontres qui suivent. Il est, sans contredit, la définition du mot “inconstant” dans le dictionnaire.

Je trouve ça plate parce que le Finlandais a toutes les habiletés nécessaires afin de s’établir comme un bon joueur de la LNH. Il n’a pas un mauvais coup de patin, il a un bon tir et ses mains sont tout simplement magiques…

Quand ça lui tente de jouer. On dirait que c’est ça, son plus gros problème au final.

Tout ça pour dire que le principal intéressé n’est pas indispensable aux succès de l’équipe. Et, avec tous les attaquants qu’on retrouve à Montréal en vue de l’an prochain…

Disons qu’Armia devra travailler d’arrache-pied au camp d’entraînement et en début de saison afin de cimenter sa place dans la formation de Martin St-Louis.

Or, dans un monde où il est en mesure de le faire… Les résultats devront aussi venir avec parce qu’il y aura d’autres joueurs qui mériteront leur chance de se faire valoir. Si Armia réussit à se tailler un poste en début de saison et qu’il continue de jouer au chat et à la souris sur la patinoire, ça ne sera pas long avant qu’il se retrouve dans les gradins…

Et dans un tel scénario, Stu Cowan se demande même si Armia pouvait aller faire un petit tour à Laval lors de la prochaine saison.

On s’entend que personne ne le réclamerait au ballottage en raison de son contrat qui lui rapporte 3,4 M$ annuellement jusqu’à la fin de la saison 2024-2025.

Stu Cowan affirme que l’idée serait logique si, par exemple, Owen Beck connaît rapidement du succès dans la Ligue américaine. Non, Beck ne peut pas jouer dans la Ligue américaine l’an prochain… Mais je pense que le journaliste a seulement nommé son nom pour donner un exemple en faisant référence à un autre jeune joueur.

Moi, c’est ce qui me tracasse un peu dans tout ça. À moins que Sean Farrell ou Joshua Roy domine outrageusement à Laval en début de campagne, je ne vois pas pourquoi il faudrait précipiter les choses en amenant un (autre) jeune joueur avec le Canadien. Même là…

Oui, c’est vrai que l’expérience de la LNH peut être utile à un certain niveau, mais la LNH n’est pas une ligue de développement non plus.

Pourquoi ne pas prendre le temps, avec les jeunes joueurs de l’organisation, afin de les laisser mûrir et se développer comme il le faut ? Il s’agit d’un aspect qu’on a vu trop souvent à Montréal…

De toute façon, ce n’est pas comme si quelque chose pressait non plus. Le Canadien ne participera pas aux séries l’an prochain à moins d’une surprise majeure, alors aussi bien se concentrer sur le développement et la progression des jeunes joueurs de l’équipe.

Le Rocket aura un jeune alignement en 2023-2024 et il aura besoin de vétérans pour encadrer les jeunes joueurs de l’équipe. Par contre… Est-ce qu’un gars comme Armia pourrait vraiment aller aider les enfants à Laval? Pas vraiment, non.

Du moins, c’est de la façon dont je vois les choses.

Au pire… pour Armia, il y a toujours les gradins qui peuvent s’offrir à lui. Non, ce n’est pas idéal d’avoir un salarié de 3,4 M$ sur la passerelle tous les soirs… Mais ce n’est pas comme si Kent Hughes pouvait l’échanger non plus.

Et, ça aussi, ça fait partie du problème.

En rafale

– Mitch Marner pense pouvoir aider les Leafs à convaincre Nylander et Matthews.

– Où sont-ils rendus ?

– Ça reste une belle histoire.

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