L’inflation en baisse grâce aux mesures d’urgence et à la politique monétaire selon le ministre du Budget.

L’inflation en baisse grâce aux mesures d’urgence et à la politique monétaire selon le ministre du Budget.

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a déclaré que l’inflation était en baisse progressive grâce aux mesures d’urgence accompagnant le resserrement de la politique monétaire.

S’exprimant lors d’une réunion conjointe des commissions des finances de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers, Lekjaa a expliqué que cette tendance à la baisse de l’inflation devrait se poursuivre.

Le ministre a également souligné que les pressions inflationnistes, principalement externes, se transformaient progressivement en pressions internes depuis le début du deuxième trimestre 2022, touchant également les matières premières locales ainsi que la sécheresse et le stress hydrique qui ont entraîné une augmentation des prix des produits alimentaires.

Cette diminution progressive de l’inflation, a-t-il ajouté, est également due à la baisse des prix des matières premières, à l’apaisement des tensions sur les chaînes d’approvisionnement et à la baisse considérable des frais de transport maritime.

Le ministre a souligné que les efforts concertés pour accompagner la politique monétaire restrictive, notamment les mesures d’urgence prises par le gouvernement pour atténuer les répercussions de l’inflation sur les prix locaux et fournir des matières premières à des prix abordables pour les ménages et certains secteurs d’activité, sont également des facteurs qui contribuent à la baisse de l’inflation.

Le ministre a affirmé que malgré la persistance d’une conjoncture internationale difficile, l’économie nationale demeure stable grâce aux politiques adoptées, ce qui renforce la confiance de la communauté financière internationale. Cette confiance est un élément clé pour mobiliser des financements à faible coût et attirer des investissements directs étrangers (IDE).

Cette confiance a été illustrée par la sortie du Maroc de la “liste grise” du Groupe d’action financière (GAFI) en février dernier, suite à l’évaluation de la conformité du pays aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le Maroc a également réalisé une émission obligataire d’un montant total de 2,5 milliards de dollars sur le marché financier international en mars 2023.

En outre, le Royaume a bénéficié d’une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars auprès du Fonds monétaire international (FMI) en avril 2023, et a été retiré de la liste grise de l’Union européenne par la Commission européenne en mai dernier.

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