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Lors du dernier conseil communal, plusieurs résidents de la N912 entre Spy et Onoz ont exprimé leur mécontentement suite à une déclaration de la bourgmestre, Stéphanie Thoron. En réponse à une question de Dominique Van Dam (indépendante) concernant d’éventuels aménagements sur les routes régionales, la bourgmestre a déclaré que la N912 n’était pas une priorité. En réaction à cela, les résidents ont décidé de se réunir pour exprimer leur désaccord. “C’est décevant car les habitants de cette route demandent depuis au moins dix ans à la commune et à la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments (SPW) de mettre en place des ralentissements”, commente Anne-Lise, qui habite juste après le panneau 50 en direction de l’entrée de l’autoroute. “J’ai d’ailleurs discuté de ce sujet avec la bourgmestre il y a près de deux ans. Malheureusement, il n’y a pas eu de changement.”
Étant donné que c’est une route régionale, la commune n’a pas le contrôle sur ce dossier. “Cependant, il lui incombe de relayer et d’appuyer nos demandes auprès du Service public de Wallonie”, ajoute Liliane de Spy. “La nationale est divisée en plusieurs sections avec des limitations de vitesse différentes : 70 à la sortie de l’E42, 50 route de Saussin, 70 rue du Chauffour et ensuite… 90 jusqu’à Jemeppe ! Le problème, c’est que les automobilistes ne les respectent pas. Dans le passé, lorsque nous avions un comité de riverains, nous avons obtenu un passage pour piétons route de Saussin. Mais à part ça… Nous restons insatisfaits !” Pour toutes les personnes présentes lors de cette réunion, le constat est le suivant : “La route de Saussin est une autoroute avec un trafic 24h/24”, affirment Agnès et Frédéric. “Cela s’explique par la création de zones commerciales ces dernières années, qui attirent de plus en plus de monde.” Plus loin, à Onoz, les conclusions sont similaires. “Il n’est pas rare de voir des voitures décollées en passant le passage à niveau”, ajoute Brigitte. “Ensuite, lorsque les conducteurs arrivent à l’Espace de l’Homme de Spy, ils accélèrent et se retrouvent facilement à 110 km/h en direction de Jemeppe”, explique Sandra.
Ce que ces résidents demandent, c’est une uniformisation de la vitesse sur ce tronçon. “Et pourquoi pas l’installation d’un radar ? C’est la seule façon de forcer les gens à ralentir”, conclut Liliane, soulignant que Jemeppe-sur-Sambre est probablement l’une des seules communes de Wallonie à ne pas être équipée d’un tel dispositif.
Contacté, le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructure (SPW MI) indique qu’un projet est en cours. “Mais je ne peux pas en dire plus pour le moment car les discussions sont toujours en cours”, commente la porte-parole, Sarah Pierre. Ce qui est certain, c’est que ces discussions portent sur un projet de réduction de la vitesse, notamment en ce qui concerne la signalisation. L’information devrait être communiquée dans les prochaines semaines. Quant à l’installation d’un radar, il y a peu de chances que ce dispositif apparaisse sur la N912, étant donné que le seul qui sera prochainement installé à Jemeppe concerne la N90.
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