Les 80 ans de mensonges de Via Rasella

Les 80 ans de mensonges de Via Rasella

2023-07-21 19:50:50

AGI – Reviens avec nouvelles révélations le livre, sorti pour la première fois en 96, sur l’attentat perpétré par les Gap, les groupes d’action patriotique nés à l’initiative du Parti communiste italien, le 23 mars 1944 via Rasella et qui fut suivi par les féroces représailles nazies des Fosse Ardeatine avec 335 victimes. La première édition en 96 révèle la mort de Piero Zuccheretti, 13 ans, déchiré par la bombe ; maintenant l’auteur, le journaliste Pierangelo Maurizio, documente à quel point il est difficile de trouver le lieu où repose “l’enfant de Via Rasella”, enterré à Verano et sur la tombe duquel le nom de Zuccheretti n’apparaît jamais.

Un chef partisan de la Bandiera Rossa, Antonio Chiaretti, est également mort avec lui dans l’attaque. “Via Rasella, 80 ans de mensonges” propose un nouveau background, des éclairages et des documents inédits. A la lumière des 291 dossiers du professeur Attilio Ascarelli, en charge de l’exhumation des martyrs aux Fosses Ardéatines, restée secrète pendant plus de 70 ans, le très dur affrontement entre le PCI et les groupes Drapeau Rouge est retracé, exterminé dans la riposte nazie avec le Front Militaire du Colonel Montezemolo, le Parti d’Action et d’autres formations mineures.

La nouvelle édition (Maurizio Edizioni, 264 pages) contient des documents et des photographies des survivants du bataillon “Bozen” avec leurs histoires, le témoignage du dernier survivant de la bande de Koch. En particulier, ils discuteront des documents inédits sur les prétendues collusions entre le Parti communiste et les appareils de sécurité fascistes ou ex-fascistes.

Pierangelo Maurizio raconte que le 20 août 1944 devant le colonel John Pollock, chef de la police alliée, le commissaire de police Raffaele Alianello a révélé comment en réalité pendant l’occupation allemande de Rome il aurait travaillé “pour le service de renseignement et le Parti communiste”. Le document conservé dans les archives américaines est publié, parmi d’autres documents inédits, maintenant dans le livre “Via Rasella, 80 ans de mensonges”. Alianello était considéré comme un élément “très fasciste”, un homme de confiance d’Herbert Kappler, le chef des SS à Rome.

Au cours de l’interrogatoire, le commissaire révèle que le 24 mars, alors qu’on préparait les listes de prisonniers à envoyer mourir à l’Ardéatine, il s’est intéressé à “Antonello Trombadori, auquel le Parti communiste accordait la plus haute importance”. Trombadori, le premier chef du Gap à Rome, avait été arrêté via Giulia le 2 février dans le dépôt d’armes et d’explosifs de l’organisation. Le commissaire explique qu’il est intervenu sur Kappler “pour modifier les accusations contre Trombadori” le sauvant ainsi du décompte de la mort. Au cours de l’interrogatoire Pollock demande si “dans la liste des 50” remise par la préfecture de police de Rome aux nazis “il n’y avait pas de communistes (appartenant au PCI, ndlr)”. “Je ne pense pas”, répond Alianello, “il y avait plusieurs membres du Parti Action”.



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