L’Espagne ou la Turquie : les destinations de vacances les plus populaires parmi les habitants de l’arc jurassien cet été. Le GAVNAJ, Groupement des agences de voyages neuchâteloises et de l’Arc jurassien, remarque que la population a de nouveau envie de voyager à l’étranger après plusieurs années de restrictions liées à la pandémie de coronavirus. Les agences de la région voient leur clientèle revenir, et ces derniers ont souvent un budget plus élevé pour leurs vacances d’été 2023, selon Nathalie Chuat, membre du comité du GAVNAJ : “C’est ce que nous constatons, certains clients nous le disent également directement. Je pense que la situation va revenir à la normale dans les années à venir.”
Les agences retrouvent de la vitalité
Alors que le nombre de voyages à l’étranger semble retrouver son niveau d’avant la pandémie pour les Suisses, les agences de voyage renouent également avec leurs clients. Au sein du comité du Groupement des agences de voyages neuchâteloises et de l’Arc jurassien, Nathalie Chuat constate qu’elle et ses collègues sont à nouveau plus sollicités depuis la disparition, ou presque, des restrictions liées au Covid-19 : “Nous avons réalisé un petit sondage dans les agences. Nous n’avons pas encore atteint tout à fait les chiffres d’avant Covid, mais il y a de la demande, nous sommes assez rassurés. Nous constatons également que de nombreuses personnes se tournent à nouveau vers les agences.”
Le train de plus en plus populaire
D’après les chiffres, les Suisses ont une affinité pour les voyages en train ! Une étude publiée par LITRA a montré qu’en 2021, les Helvètes avaient en moyenne effectué 48 trajets en train par habitant. Et l’année dernière, les CFF ont enregistré 500’000 voyages en train de nuit, un record. Une tendance semble émerger, celle de voyager de manière plus durable, sur de plus courtes distances, selon Nathalie Chuat, membre du comité du GAVNAJ : “Il y a effectivement une demande de personnes souhaitant éviter l’avion lorsque cela est possible. Mais nous constatons que la demande est plus forte que l’offre. Des améliorations doivent être apportées en termes de prix et de services. Actuellement, c’est insuffisant et certaines personnes doivent malgré tout se rabattre sur un vol”, déplore Nathalie Chuat.
Une récente étude publiée par Greenpeace démontre que, en Suisse, le train est plus cher que l’avion pour 70% des liaisons. Selon l’organisation, l’absence de taxes sur le kérosène et d’autres subventions nuisibles au climat pour l’industrie aérienne faussent les prix de l’aviation. /cto-tna
dans un article qui peut être bien référencé sur Google
#Après #pandémie #tourisme #reprend #des #couleurs
publish_date]
