Panama : le Panama signe la protection des eaux frontalières

Panama : le Panama signe la protection des eaux frontalières

2023-07-23 08:30:14





Le Río Sixaola, dans le nord du Panama, est un important fleuve frontalier entre le Costa Rica et le Panama. Photo: Smilodon via wikimedia commons, CC BY-SA 4.0

(Panamá, 12 juillet 2023, presse à balles).- Le 6 juillet 2023, le Panama a ratifié la Convention des Nations Unies (ONU) sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux, en bref : la Convention sur l’eau. Cela en fait le premier pays d’Amérique à franchir cette étape.

Utilisation appropriée et équitable des eaux limitrophes

L’Accord sur l’eau est un instrument juridique international unique de l’ONU et en même temps une plate-forme entre les gouvernements. L’objectif est d’assurer l’utilisation durable des eaux frontalières en permettant aux pays de coopérer entre eux. Les Nations Unies ont créé l’accord en 1992 à Helsinki, en Finlande, et il est entré en vigueur en 1996.

Depuis mars 2016, après des changements dans le processus d’admission, tous les États de l’ONU peuvent désormais rejoindre l’alliance. Le Tchad et le Sénégal ont été les deux premiers pays africains à adhérer en 2018. Le Ghana a suivi en 2020, suivi un an plus tard par la Guinée-Bissau et le Togo. Le Cameroun fait partie de l’accord depuis 2022. Plus tôt cette année, le Nigeria a également signé la convention, suivi par l’Irak en mars, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient à le faire.

Ainsi, les États membres se sont engagés à réduire et contrôler l’impact des frontières sur l’utilisation de l’eau. La population devrait être autorisée à utiliser les eaux frontalières de manière appropriée et équitable. De plus, les signataires doivent désormais assurer une gestion durable de l’eau.

Coopération entre pays utilisant les mêmes eaux

Le traité stipule : « Les « eaux transfrontalières » comprennent toutes les eaux de surface et souterraines qui marquent, traversent ou se trouvent sur la frontière de deux États ou plus. En ce qui concerne les eaux limitrophes qui se jettent directement dans la mer, une ligne droite imaginaire tracée par l’embouchure entre les deux points extrêmes du rivage à marée basse forme son extrémité.

Il poursuit en disant : « Les pays qui partagent les mêmes eaux frontalières doivent coopérer en établissant des accords spécifiques et des autorités conjointes. En tant qu’accord-cadre, cette convention ne remplace aucun accord bilatéral ou multilatéral sur les puits individuels ou les ressources en eaux souterraines ; au lieu de cela, cette convention promeut l’établissement, la mise en œuvre et le développement ultérieur de nouvelles résolutions.

La superficie totale des bassins versants des eaux frontalières correspond à un quart du pays

Le Panama est situé au carrefour entre l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, entre l’océan Pacifique et les Caraïbes. Les plus de quatre millions d’habitants ont accès à de nombreuses masses d’eau, notamment les eaux de surface. Avec environ 33 000 mètres cubes d’eau douce par habitant, les Panaméens disposent de six fois plus d’eau que la moyenne mondiale. Cependant, les plus gros consommateurs d’eau sont l’industrie et l’agriculture. Viennent ensuite le secteur des transports et de la navigation, et seulement la cinquième place est l’approvisionnement en eau potable. La production d’énergie hydroélectrique, la pêche, le tourisme et la protection de l’environnement complètent la liste.

Le Panama partage de nombreuses eaux avec ses deux voisins, le Costa Rica au nord-ouest et la Colombie au sud-est. La superficie totale des bassins fluviaux transfrontaliers correspond à environ un quart du pays, c’est pourquoi la coopération avec le Costa Rica et la Colombie est si essentielle.

Le bassin fluvial transfrontalier le plus important pour le Panama est le Sixaola. La rivière est proche de la frontière costaricienne et abrite une riche biodiversité décrit la diversité biologique des espèces animales et végétales sur terre. Cela comprend non seulement la diversité génétique au sein d’une espèce, mais aussi la fréquence de son apparition. Le degré de biodiversité dépend d’une part du nombre d’insectes d’une espèce (par exemple les abeilles) présents et d’autre part du nombre d’abeilles par rapport aux autres insectes. L’extinction des espèces déplace la fonction des écosystèmes complexes qui ont évolué à travers la biodiversité vers la terre ou la mer. Les conséquences de l’extinction des espèces déséquilibreraient nos écosystèmes complexes, même si les conséquences exactes sont souvent imprévisibles. La biodiversité doit être protégée au sens d’un environnement intact digne d’être vécu.

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Avec l’adhésion du Panama, la Convention des Nations Unies sur l’eau compte désormais 52 États signataires. Il y a du potentiel pour plus : 153 États de l’ONU partagent des rivières, des lacs ou des eaux souterraines.

Traduction : Patricia Haensel




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