La dengue : une menace mondiale en augmentation avec des risques accrus liés au changement climatique et à El Niño

La dengue : une menace mondiale en augmentation avec des risques accrus liés au changement climatique et à El Niño

Environ la moitié de la population mondiale est exposée au risque de dengue aujourd’hui, avec une estimation de 100 à 400 millions d’infections par an, selon l’agence sanitaire mondiale de l’ONU. Selon l’OMS, l’incidence de la dengue a considérablement augmenté dans le monde ces dernières décennies, en particulier dans les Amériques. Un nombre croissant de cas a été signalé en 2023, avec plus de 3 millions de cas et plus de 1300 décès. La plupart des cas de dengue sévère ont été observés au Brésil, suivi du Pérou et de la Bolivie. La propagation de la maladie vers le sud est une préoccupation croissante.

Au Moyen-Orient, de nombreux cas ont été signalés au Soudan depuis juillet 2022, et des cas ont également été signalés en Égypte. En Europe, le moustique Aedes est présent dans plus de 24 pays, et des cas de dengue et de chikungunya sont régulièrement signalés depuis 2010.

La dengue est plus fréquente dans les climats tropicaux et subtropicaux. Les symptômes les plus courants sont une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées et des éruptions cutanées.

L’augmentation de la circulation des personnes et des marchandises, l’urbanisation et les problèmes d’eau et d’assainissement sont des facteurs qui contribuent à la propagation de la dengue. L’OMS a également souligné la propagation continue des moustiques dans de nouvelles régions et de nouveaux pays.

L’agence onusienne se prépare à une forte probabilité d’El Niño en 2023 et 2024, ce qui pourrait augmenter la transmission de la dengue et d’autres arbovirus tels que le Zika et le chikungunya.

Le changement climatique favorise également la propagation de la dengue et du chikungunya en favorisant la reproduction des moustiques.

Pour faire face à cette menace, l’OMS a lancé l’Initiative mondiale de lutte contre les arbovirus. Cette initiative vise à renforcer la capacité du monde à prévenir, détecter et combattre les flambées de ces maladies. L’OMS apporte également un soutien technique aux pays pour suivre les flambées épidémiques et échanger des informations.

Des outils de lutte contre les vecteurs, tels que Wolbachia, sont utilisés par certains pays pour réduire la transmission des virus de la dengue, du Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune.

Un vaccin contre la dengue est déjà commercialisé et deux autres sont en phase finale d’essai et d’examen, selon l’OMS.
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