2023-07-27 23:53:59
Le R Street Institute mettra en lumière diverses études de pointe de la Réseau de recherche Knightfournissant une série de « traductions » pour aider la communauté politique à utiliser les connaissances académiques pour créer une meilleure législation et obtenir des résultats politiques optimaux.
L’un des domaines que nous examinerons est la mésinformation et la désinformation, en particulier le débat concernant les « fausses nouvelles » et les personnes qui les partagent. Des études récentes, comme celle qui a examiné le partage de fausses nouvelles sur Twitter pendant le cycle électoral de 2016 et un autre qui s’est penché sur la diffusion de fausses nouvelles sur Facebook au cours de la même période, ont constaté que les conservateurs partagent plus de désinformation que les libéraux.
Cependant, certaines personnes peuvent être plus susceptibles de partager des nouvelles sur les médias sociaux en premier lieu en fonction de leur niveau de conscience. Une personne consciencieuse est « douée pour l’autorégulation et le contrôle des impulsions » et adhère aux « normes et règles », tandis qu’une personne peu consciencieuse a moins de maîtrise de soi et se comporte avec une plus grande impulsivité.
UN étude 2021 par M. Asher Lawson et Hemant Kakkar ont constaté que les conservateurs peu consciencieux étaient les plus susceptibles de partager de fausses nouvelles. UN nouveau papier par Hause Lin, David Rand et Gordon Pennycook apporte un regard neuf sur ces découvertes. Après avoir réanalysé les données et conçu cinq nouvelles réplications expérimentales, ils n’ont pas réussi à reproduire les résultats précédents, laissant l’affirmation de Lawson et Kakkar sans fondement.
De plus, Lin et al. ont constaté que les conservateurs peu consciencieux ne sont pas nécessairement plus susceptibles de partager de fausses nouvelles – ils sont en fait plus susceptibles de partager n’importe quel nouvelles, vraies ou fausses, que les conservateurs de haute conscience ou les libéraux de tout type.
Les conclusions de cette étude “souligner l’importance de faire la distinction entre les tendances générales de partage et le partage de fausses nouvelles ou de désinformation.” Cette distinction est importante lorsqu’il s’agit de lutter contre la diffusion de fausses informations, car elle donne un aperçu spécifique des idéologies politiques et des personnalités des personnes qui diffusent des informations erronées. Ce type d’analyse est important pour les décideurs qui cherchent à atténuer la diffusion de fausses informations.
Les deux études visaient à déterminer les facteurs susceptibles d’inciter les individus à partager des informations erronées. Les conservateurs ou les libéraux se comportent-ils de manière plus responsable sur les réseaux sociaux ? Le niveau de conscience d’un individu joue-t-il un rôle ?
Une leçon que nous pouvons tirer de Lin et al. est de s’abstenir de supposer quelle idéologie politique et/ou quel type de personnalité est le plus susceptible de partager de fausses nouvelles. De telles hypothèses pourraient conduire à des interventions inutiles contre des sous-ensembles particuliers de personnes. Par conséquent, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les conservateurs ou les libéraux ont une plus grande propension à diffuser des informations fausses.
R Street, en partenariat avec le Fondation Chevalier et son réseau d’universitaires, continueront d’examiner la relation entre l’idéologie politique, la personnalité et le partage de fausses nouvelles. Peut-être que les conservateurs et les libéraux sont coupables de partager des informations erronées, et peut-être que certains traits sont à l’origine de cela, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires avant que des affirmations définitives puissent être faites.
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