Les agriculteurs peuvent ressentir de l’inquiétude durant leurs dernières années de travail. L’une des raisons est la question de savoir si leurs activités vont être poursuivies ou non. Toutes les fermes ne trouvent pas de repreneur(s).
Le cas de Martine et José
À Cras-Avernas, dans la province de Liège, Martine et José Lallemand n’ont pas d’enfants. C’est leur neveu qui va reprendre la ferme et les nombreux bovins. Martin Delaite, ingénieur agronome de formation, nous explique qu’il a toujours fréquenté la ferme familiale depuis son plus jeune âge : “Il n’y a pas eu de déclic. Les choses se sont passées progressivement dans mon esprit. Ce n’est pas un métier facile. C’est d’abord une passion ! Quand on se lève le matin, il n’y a pas de souci. Aller dormir est presque une punition. On fait toujours cela avec enthousiasme et même s’il y a des jours plus difficiles que d’autres, on travaille toujours dur et nous sommes toujours fiers de ce que nous faisons.
