L’Élysée et le ministère des Affaires étrangères ont exprimé leur ferme condamnation du putsch militaire illégitime au Niger ce lundi. Emmanuel Macron est activement impliqué dans la situation en échangeant avec de nombreux dirigeants africains.
La France est engagée dans la résolution de la crise nigérienne. Alors que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a rejeté lundi sur BFMTV les accusations de la junte au pouvoir au Niger selon lesquelles la France souhaite une intervention militaire dans le pays, l’Élysée a indiqué qu’Emmanuel Macron suit attentivement la situation en cours au Niger.
“Il a eu plusieurs échanges avec les présidents Bazoum et Issouffou, ainsi qu’avec les chefs d’État de la Cédéao, notamment les présidents du Nigeria, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Sénégal, et avec nos partenaires européens et internationaux engagés dans la résolution de la crise nigérienne”, a précisé l’Élysée à BFMTV.
La priorité absolue de la France est la sécurité de ses ressortissants, comme l’a rappelé la ministre des Affaires étrangères sur BFMTV. La sécurité de l’ambassade de France à Niamey, qui a été violemment attaquée dimanche, a été renforcée.
Elle a également estimé qu’il était possible de rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, car il a été élu démocratiquement. “C’est nécessaire car ces déstabilisations sont dangereuses pour le Niger et ses voisins”, a-t-elle commenté.
Au Quai d’Orsay, tout comme à l’Élysée, on condamne fermement le putsch militaire et on demande la restauration de l’ordre constitutionnel.
Neila Latrous avec Théo Putavy avec AFP
