ÉTUDE. L’isolement social est associé à un volume cérébral réduit chez les personnes âgées

ÉTUDE.  L’isolement social est associé à un volume cérébral réduit chez les personnes âgées

Les personnes âgées qui ont des interactions sociales peu fréquentes sont plus susceptibles d’avoir un volume cérébral réduit, à la fois dans l’ensemble et dans les régions associées à la démence, par rapport aux personnes qui ont des contacts sociaux fréquentsselon un étude publiée dans Neurology. De plus, les individus socialement isolés ont montré plus de dommages à la substance blanche du cerveau. Les symptômes dépressifs pourraient expliquer en partie 15 à 29 % des associations entre l’isolement social et le volume cérébral.

Ces conclusions suggèrent l’importance d’accompagner les personnes âgées afin de maintenir leur intégration sociale, pour la prévention de l’atrophie cérébrale et le développement de la démence. Les résultats ne prouvent pas que l’isolement social entraîne une diminution du volume cérébral, mais indiquent la présence d’une association. L’association peut être motivée par le fait que l’intégration sociale ralentit le déclin cognitif et prévient l’atrophie cérébrale et le développement de la démence.

L’étude comprenait presque 9000 personnes non diagnostiqué de démence, avec un âge moyen de 73 ans. L’état des interactions sociales a été évalué comme suit : chaque participant a indiqué la fréquence à laquelle il est en contact avec des parents ou des amis avec qui il ne vit pas, à la fois en face à face et au téléphone, étant classé en fonction de la réponse en trois catégories indiquant la fréquence des contacts sociaux – tous les jours, quelques fois par semaine et quelques fois par mois ou rarement.

Les personnes qui avaient le moins de contacts sociaux avaient un volume cérébral total significativement inférieur à celles qui avaient le plus d’interactions sociales. L’hippocampe et l’amygdale, des régions cérébrales importantes pour la mémoire et le développement de la démence, étaient également plus faibles chez les personnes ayant des contacts sociaux peu fréquents. L’analyse a également pris en compte d’autres facteurs pouvant affecter le volume cérébral, tels que l’âge, le diabète, le tabagisme et l’activité physique.

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2023-08-03 10:52:43
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