L’interdiction du survol du Niger et ses implications limitées sur le pays

L’interdiction du survol du Niger et ses implications limitées sur le pays

La fermeture de l’espace aérien du Niger n’aura que peu d’incidences directes sur le pays. Selon Didier Bréchemier, senior partner au Cabinet Roland Berger, cette décision n’affectera que très peu le Niger par rapport aux autres pays africains.
La fermeture de l’espace aérien signifie qu’aucun avion ne peut survoler le territoire nigérien. Cela entraîne des conséquences pour les pays dont les avions étaient autorisés à survoler le Niger, mais les répercussions directes sur le Niger lui-même sont limitées, mis à part une légère perte financière due aux revenus générés par les survols.
Cependant, la fermeture de l’espace aérien nigérien peut avoir des répercussions sur d’autres pays de la région et sur les partenaires commerciaux. Elle limite la connexion entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est, en raison des restrictions de survol également en vigueur en Libye et au Mali. Les compagnies aériennes devront effectuer des vols plus longs et consommer plus de pétrole, ce qui entraînera une augmentation des coûts et une réduction de la fréquence des vols. Cette situation affectera les compagnies aériennes africaines et européennes, ce qui pourrait entraîner une augmentation du prix des billets et nuire à l’ensemble des pays africains.

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