Bepi Colombo, Mission s’approchant de la planète la plus proche du Soleil

Bepi Colombo, Mission s’approchant de la planète la plus proche du Soleil

Jakarta

Le projet Bepi Colombo mis en œuvre par l’Agence spatiale européenne (ESA) avec l’agence spatiale japonaise JAXA coûte un milliard d’euros. La raison en est que, même si Mercure est relativement proche de la planète Terre, la recherche sur le noyau de la planète dans notre système solaire reste un grand défi.

Vu de la Terre, Mercure est quelque peu caché. L’observation au télescope est donc difficile. De plus, quiconque veut voler vers Mercure doit être capable de résister à la forte gravité du soleil.

A Darmstadt, tous les vols spatiaux sont supervisés. Pour que le drone Bepi Colombo atteigne l’orbite de Mercure, les ingénieurs ont dû prendre en compte une trajectoire de vol compliquée. La durée de son vol est de sept ans.

Le calcul des manœuvres de vol est très compliqué

Le directeur de vol de Bepi Colombo, Andrea Accomazzo, a révélé que le calcul des manœuvres de vol était très compliqué, car l’avion volait vers le soleil, et du soleil il y avait une très forte force gravitationnelle. Pendant ce temps, la planète Mercure n’est pas loin du soleil.

Il a expliqué, dans le drone, il y a trois forces motrices qui fonctionnent. Le premier est le boost de la fusée Ariane 5 au lancement. La seconde est la poussée du jet de plasma dans le fuselage. De plus, la manœuvre est appelée “swing by”.

Le vol vers Mercure est sans doute le plus long chemin de “freinage” de l’histoire du voyage spatial. Jusqu’à présent, Bepi Colombo a volé deux fois près de la planète Vénus. A chaque fois, l’engin libère une énergie de propulsion déclenchée par la gravité de la planète Vénus. Ainsi, le vaisseau spatial peut s’approcher de l’orbite de Mercure.

Chaque fois, Bepi Colombo vole à une distance d’environ 200 km de la planète Mercure, et envoie de nombreuses photos d’elle-même et de la planète Mercure, selon l’horaire.

Mais le drone allait encore trop vite. Il doit encore réduire l’énergie de six fois, avec l’aide de l’attraction de Mercure grâce à la manœuvre “swing by”. Ce n’est qu’après avoir volé là-bas pendant sept ans que l’avion se transformera en orbite de la planète Mercure et se divisera en deux satellites d’observation.

Trouver le bon matériel

C’est alors que les plus grands défis commenceront à être relevés. Car sur la planète Mercure, le rayonnement solaire est 10 fois plus intense que sur l’orbite terrestre. De plus, l’hémisphère de Mercure étant exposé au soleil, la température peut monter jusqu’à 480° Celsius. Donc, les deux satellites sont comme porter un toast.

Pour l’ESA et la cheffe de projet Elsa Montagnon, il s’agit du plus grand défi auquel ils ont été confrontés jusqu’à présent. « Au début du projet Bepi Colombo, nous ne trouvions dans la base de données de l’ESA que des matériaux capables de protéger les avions jusqu’à 120°C », explique Elsa Montagnon. Alors que l’avion doit résister à 350°C. De là, on peut voir quel genre de saut de qualité ils doivent faire.

Pour protéger l’ingénierie sensible des rayonnements à très haute température, un revêtement spécial de fibres de céramique et de titane est fabriqué pour Bepi Colombo. En 2025, l’avion sera prêt. Le satellite européen se concentrera sur la surface de la planète Mercure. Pendant ce temps, un autre satellite lancé par le Japon découvrira principalement pourquoi Mercure, outre la Terre, la seule planète rocheuse du système solaire interne, possède un champ magnétique. (ml/as)

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(ça ça)

2023-08-09 12:16:26
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