Les marchés mondiaux en hausse malgré des inquiétudes sur le système bancaire américain

Les marchés mondiaux en hausse malgré des inquiétudes sur le système bancaire américain

(Photo: La Presse Canadienne)

RÉSUMÉ DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux ont en grande partie commencé la journée à la hausse, mercredi, malgré certaines inquiétudes des investisseurs concernant le système bancaire américain qui a entraîné un déclin à Wall Street.

Les indices boursiers à 08h00

À 07h30, Paris (-0,02%) et Francfort (+0,08%) étaient stables. Londres reculait de 0,44% après la publication d’un net ralentissement de l’inflation au Royaume-Uni en juillet, à 6,8% sur un an contre 7,9% en juin, restant toutefois la plus élevée des pays du G7.

En réaction, la livre sterling a augmenté par rapport au dollar et à l’euro, mais pas suffisamment pour dissiper les attentes d’un resserrement plus important des taux par la Banque d’Angleterre.

La devise britannique a augmenté de 0,26% par rapport au dollar, à 1,2739 dollar américain ($US) pour une livre, et a augmenté de 0,16% par rapport à l’euro, à 85,69 pence pour un euro.

Le dollar américain a diminué de 0,11% par rapport à l’euro, à 1,0917 $US pour un euro.

En Asie, Hong Kong a chuté de 1,36% dans les derniers échanges et Tokyo a clôturé en net recul, l’indice vedette Nikkei a reculé de 1,46%.

Le contexte

À l’ordre du jour de la séance également, la publication des “minutes de la Fed”. Le compte rendu de la dernière réunion de l’institution monétaire américaine devrait “montrer que ses responsables restent prudents, malgré la dernière baisse de l’inflation” aux États-Unis, ajoute Ipek Ozkardeskaya.

Par ailleurs, mardi, un membre de la Réserve fédérale américaine a affirmé qu’il était encore trop tôt pour crier victoire face à l’inflation et mettre un terme au cycle de hausses des taux d’intérêt, tout en reconnaissant que l’inflation évoluait désormais dans la bonne direction.

“Je ne suis pas prêt à annoncer que nous en avons terminé, mais je vois des signes positifs”, a estimé le président de la branche de Minneapolis, Neel Kashkari, lors d’une conférence dans la ville du nord des États-Unis.

“Je veux voir des éléments convaincants démontrant que l’inflation est bel et bien sur le point de revenir à 2%, il faudra ensuite un peu de temps pour l’y stabiliser”, a répondu M. Kashkari à une question sur l’opportunité d’une éventuelle baisse de taux.

À 07h25, les contrats à terme des trois principaux indices américains oscillent autour de l’équilibre.

Après la publication mardi d’indicateurs économiques chinois jugés préoccupants et qui ont conduit à de nombreux articles dans la presse et à une chute des Bourses mondiales, Pékin s’est défendu mercredi.

“Un petit nombre de politiciens et de médias occidentaux exagèrent et montent en épingle les difficultés périodiques de la reprise économique post-épidémique en Chine. Au final, les faits leur donneront tort”, a déclaré mercredi Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le secteur bancaire surveillé

Sur la chaîne financière CNBC, Chris Wolfe de Fitch a rappelé que l’agence de notation avait révisé négativement fin juin son avis sur la santé générale du secteur financier sans que cela n’ait été vraiment remarqué.

Mais si cette note générale devait être abaissée, “cela conduirait à un recalibrage des baromètres financiers et se traduirait probablement par des dégradations de notes” individuelles des banques, a affirmé l’analyste, provoquant une nette aversion pour le risque sur les marchés actions.

À Londres, vers 11h20 GMT, NatWest (NWG) a perdu 2,10%, Standard Chartered (STAN.L) 1,46%, Lloyd’s (LYG) 0,59% et HSBC (HSBC) 0,92%. À Milan, Intesa Sanpaolo (IITSF) a perdu 0,74%, UniCredit (CRIP.F) 1,12%. À Francfort, Deutsche Bank (DB) a perdu 0,35%. À Paris, Crédit Agricole (ACA.PA) a abandonné 0,52%.

Côté matières premières

Les cours du pétrole se stabilisent mercredi avant les stocks américains, entre les inquiétudes concernant la demande chinoise et l’approvisionnement tendu, tandis que le gaz naturel européen remonte face aux menaces de grèves dans d’importantes installations australiennes.

À 07h20 GMT, le Baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a diminué de 0,14% à 84,77 $US, tout comme son équivalent américain, le Baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en septembre, à 80,90 $US.

Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a baissé de 2,35% à 37,90 euros le mégawattheure (MWh).

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