La gauche et la traversée du désert – Mondoworker

La gauche et la traversée du désert – Mondoworker

2022-11-11 16:27:01

Sages paroles, celles du professeur Sergio Fabbrini, à l’occasion d’un récent entretien avec le journal Le réformiste.

Être, se sentir comme une force gouvernementale ne signifie pas nécessairement exercer des fonctions gouvernementales, exprimer des ministres. C’est aussi s’opposer et faire des propositions alternatives par rapport à la ligne de la majorité et de l’exécutif comme si on faisait partie du gouvernement : les propositions du gouvernement, en fait. Pas démagogique, pas de propagande. Tenant toujours compte de la compatibilité, comme le grand Luciano Lama a enseigné l’union et la gauche. être à l’intérieur un horizon, une vision de gouvernement et de responsabilité, donc.

Pour le reste, une phase d’opposition, vécue dans cette perspective, peut être très saine pour le centre-gauche, je suis tout à fait d’accord avec Fabbrini. Et cela peut aider à résoudre les problèmes non résolus de la gauche gouvernementale. En parlant de Massimo D’Alema et de 1998, peut-être avec une pincée d’arrogance, j’essaierais même d’expliciter un passage conceptuel. Les héritiers du PCI n’auraient pas dû considérer le travail d’élaboration de leur passé comme complet solo sur la base du fait, certes fondamental, que le PCI avait contribué de manière décisive à la Résistance et à l’élaboration de la Charte constitutionnelle ou, disons, à la défaite du terrorisme. Et, plus généralement, de par sa localisation dans le cadre constitutionnel. Le passage de la Bolognina n’a pas non plus été suffisant, suite à l’effondrement du “rideau de fer”. Il fallait le reconnaître le sentiment d’une erreur et d’un échecet commencer à partir de là. Il va sans dire que justement la capacité de faire cette reconnaissance et de vraiment s’en accommoder aurait été là pour démontrer que, dans cette affaire, beaucoup, beaucoup de bonnes graines avaient été semées. Bref, j’ai déjà eu l’occasion de dire que celle du PCI non a été l’histoire d’une erreur. L’erreur se situait dans le lien avec le communisme soviétique et international, malgré les déchirures et les tentatives d’émancipation.

Fabbrini montre donc admirablement la voie : un grand sujet réformiste prend en charge à la fois une stratégie visant à croissance les deux cas de justice sociale. Il ne peut y avoir de « division du travail » ; il faut plutôt une ligne et un projet unitaire et cohérent de développement durable e d’inclusion et de participation généralisée au bien-être.

Arrivé ici, j’ai envie de continuer avec une note. Je n’ai pas les connaissances spécifiques et les compétences analytiques d’un politologue ; Je bouge avec l’intuition de l’observateur passionné. Suivre les étapes indiquées par le chercheur peut ne pas suffire. ET presque proverbial de dire que notre structure politique présente les plus grandes similitudes, bien qu’avec toutes les différences profondes, avec celle de nos cousins ​​d’outre-Alpes. Et bien : le Parti socialiste français, (re)fondé en ETpinay de dirigeants comme Mitterrand et enrichie par l’apport de chrétiens-socialistes comme Delors, elle a aujourd’hui (presque) disparu de la scène. Et qu’en est-il des travaillistes israéliens, véritables pères de la patrie ?

Des amis, lisant mes notes, me reprochent gentiment d’être optimiste. Maintenant, cependant, j’ai envie de souligner que, pour le Parti démocrate et pour la gauche réformiste, le chemin est semé d’embûches.



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