Mads Pedersen brille lors de la Bemer Cyclassics à Hambourg

Mads Pedersen réalise une saison exceptionnelle. Samedi, le Danois a remporté sa course nationale, qu’il avait dominée lors du contre-la-montre final. Le lendemain, à Hambourg, l’ancien champion du monde a ajouté la Bemer Cyclassics à son palmarès après une fin de course palpitante. Il a devancé Danny van Poppel et Elia Viviani.

Comme cela a été le cas de manière régulière lors des vingt-cinq éditions précédentes, la course de Hambourg s’est jouée entre les attaquants sortis dans la finale et le peloton qui a foncé à leur poursuite. Les trois ascensions du Waseberg, la seule difficulté de la course, ont propulsé un petit groupe d’attaquants avant que le peloton, de plus en plus réduit au fil des kilomètres, ne les rejoigne à chaque fois.

Pourtant, le quatuor composé d’Arnaud De Lie, Marc Hirschi, Diego Ulissi et Corbin Strong, qui s’était solidement hissé en tête de course, a été repris par Nils Politt, Brandon McNulty et Yves Lampaert. Ce trio de solides rouleurs a maintenu son avantage jusqu’à presque la ligne d’arrivée. C’est seulement à deux cents mètres de celle-ci que Mads Pedersen, sorti du groupe de poursuite sous la flamme rouge, a rejoint les fugueurs et les a dépassés pour remporter de justesse une deuxième classique, après Gand-Wevegem en 2020. Le Danois, qui a accumulé les places d’honneur dans les grandes épreuves du printemps, a remporté une étape du Giro (gagnant ainsi sur les trois grands tours) et une autre du Tour, et se trouve dans une spirale positive.

“Je ne suis pas invincible, mais la forme est bonne”, a déclaré le coureur de Lidl-Trek. “Pendant tout le Tour, nous avions prévu que je sois en bonne forme pour le championnat du monde” (où Pedersen s’est classé 4e). “C’est sur cette bonne forme que je surfe maintenant. Pour le moment, je n’ai aucune idée de combien de temps cela durera avant que l’élastique ne casse. Nous verrons combien de temps cela durera. Nous allons essayer d’en profiter” (le prochain rendez-vous de Pedersen est le Tour d’Allemagne et la Bretagne Classic à Plouay). “Jusqu’à ce que j’explose.”

Yves Lampaert, le premier des trois malheureux échappés repris dans les derniers hectomètres, s’est classé 6e, juste devant Arnaud De Lie. L’Ardennais devra donc attendre au moins jusqu’au prochain Tour du Benelux, qui débute mercredi, pour remporter sa première victoire en WorldTour. Pourtant, lors de la dernière ascension du Waseberg, plus que lors de la précédente, le Taureau de Lescheret s’est montré parmi les meilleurs, tandis que Pedersen peinait à l’arrière sur les forts pourcentages de la montée abrupte. Mais le Danois a pleinement profité du regroupement intervenu dans les rues de Hambourg.
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