Réfugiés à Trévise : une quarantaine d’arrivées en province : arrière-pays et piémont passés au crible

Réfugiés à Trévise : une quarantaine d’arrivées en province : arrière-pays et piémont passés au crible

2023-08-21 06:29:00

Dans les prochaines heures, 40 autres migrants arriveront dans la province. Ils seront accueillis dans les structures actives, principalement à Trévise. Cela peut se faire car ces derniers mois chacun a été autorisé à relever la barre de fréquentation dans les différents centres, et parce que “beaucoup de migrants qui arrivent repartent souvent presque aussitôt, libérant de la place” a souligné la préfecture ces derniers jours.

Mais on ne peut pas continuer indéfiniment : il faut de nouveaux débouchés, d’autant plus que le flux de migrants se poursuit à un rythme très rapide, ayant déjà pulvérisé il y a des mois les annonces électorales de ce centre-droit qui promettait d’interrompre les routes.

Chasse aux gîtes et centres éventuels

Sur demande, sur offre. La loi la plus fondamentale du marché est celle dans laquelle les préfectures de Trévise et les maires des territoires où les présences se concentrent plus que d’autres aujourd’hui, Treviso in primis, font confiance. Et il semble que les choses bougent comme ça.

Entreprises et coopératives se sont lancées à la recherche de nouveaux espaces d’accueil (temporaire ?) de migrants en réponse aux avis préfectoraux permettant aux particuliers de proposer à la fois des appartements et des centres jusqu’à 100 places.

Ces deux dernières semaines, plusieurs propriétés ont été passées au crible, certaines servaient auparavant à accueillir des migrants, d’autres non. La disponibilité de l’ancien hôtel Winkler à S. Floriano à Vittorio Veneto a été à nouveau sondée, où une structure d’accueil a fonctionné jusqu’en 2019. Mais d’autres propriétés à Val Lapisina ont également été évaluées ainsi qu’à Conegliano. Dans les contreforts, c’est à Montebelluna que l’on a émis l’hypothèse de la localisation de quelques dizaines de migrants, mais cette fois dans des appartements disponibles aujourd’hui. Et ils ont recommencé à évaluer certains espaces à Preganziol et Roncade, où des migrants sont hébergés depuis des années dans des appartements d’industriels de la zone artisanale. Certaines propositions ont été évaluées – la préfecture l’a souligné ces derniers jours – par le préfet lui-même pour vérifier leur qualité et leur caractère non problématique. Parce que vous marchez sur le fil. Alors que la politique nationale essaie de faire passer les atterrissages d’urgence en arrière-plan, la politique locale tremble. Et Trévise l’a bien prouvé.

Les hôtels Serena et Ferro de plus en plus pleins

Quand, il y a dix jours, le maire de la capitale Mario Conte a crié en annonçant qu’il n’autoriserait pas les nouveaux arrivants dans les casernes, ou dans la ville, le pôle ministériel des Serenas comptait 520 réfugiés (la première limite de l’appel d’offres était de 300 accueillis ). Aujourd’hui, nous sommes autour de 550. Signe qu’en tout cas, même avec le chiffre d’affaires qui libère de l’espace, les chiffres sont en croissance. Ça se passe là aussi bien qu’au Ferro Hotel via Dandolo, à Mogliano, mais aussi au Zanusso à Oderzo ou au Ceis à Vittorio. Puisqu’il n’y a pas d’autres alternatives, il n’y a pas d’autre destination à donner à ceux qui arrivent. Que vous l’aimiez ou non.

La Marca n’est pas encore en situation d’urgence. Et peut-être seulement parce que, contrairement à d’autres provinces vénitiennes sans pôles ministériels (entre-temps fermés), elle en compte deux actifs depuis des années pour des centaines d’emplois. Malgré les cris et même les promesses de la Ligue du Nord, il faut le souligner.



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