Ricardo Sa Pinto et Hein Vanhaezebrouck : Une rivalité tenace

Ricardo Sa Pinto et Hein Vanhaezebrouck : Une rivalité tenace

Une chose est sûre, Ricardo Sa Pinto et Hein Vanhaezebrouck ne partiront pas en vacances ensemble. Les deux hommes ne s’apprécient pas et ont un passif commun.

C’était en 2018 quand Ricardo Sa Pinto était à la tête du Standard et Vanhaezebrouck à celle d’Anderlecht. Après un clasico, le Portugais ne pesait pas ses mots en conférence de presse : “Je suis choqué par ce que j’ai entendu. Il me critique alors que je ne lui ai pas parlé avant, pendant et après le match. […] Il m’avait déjà critiqué après notre confrontation en Coupe de Belgique mais je n’avais pas voulu lui répondre car nous avons des responsabilités comme entraîneur. Je lui ai serré la main. On n’est pas obligé d’aimer tout le monde mais le minimum est de se respecter. Et là, il a mal parlé de moi sans la moindre explication. Jeudi, il m’a serré la main et m’a souri, il n’a pas eu le courage de me parler droit dans les yeux. Lors de notre prochaine confrontation, je ne lui serrerai plus la main”, avait-il dit.

Il avait aussi évoqué des propos racistes : “Il m’a aussi traité d’étranger. La jalousie et le racisme sont ce qu’il y a de pire chez l’être humain. […] Peut-être a-t-il du mal à accepter les trois défaites d’Anderlecht contre le Standard en 4 confrontations. S’il ne l’accepte pas, c’est son problème. […] Lui, il a le trophée du pire entraîneur en Clasico en 99 ans. Il a dit que celui qui gagne mérite de continuer. Moi, j’ai atteint mes objectifs. Mais je lui pose une question : “Que doit faire celui qui perd tout ?””

Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Ricardo Sa Pinto n’a pas la mémoire courte. Aujourd’hui à la tête de l’APOEL Tel Aviv, il s’apprête à croiser la route de Gand et de Vanhaezebrouck en barrages de la Conference League.

“Ce n’est pas un entraîneur”

En conférence de presse d’après match, il rappelait qu’il avait été traité d’étranger et ça ne passe toujours pas : “Le football, c’est de l’émotion. Je suis une personne très émotive, vous le savez et vous le voyez. Je fais tout pour mon équipe pour qu’elle gagne, dans les règles. Je ne jette jamais la première pierre, je ne suis pas le premier à offenser quelqu’un. Mais je ne suis pas parfait. Personne n’est parfait. Et si je me trompe, je m’en excuse. Dans le football, il arrive parfois que des choses se passent entre joueurs ou entraîneurs, dans le feu de l’action. Mais après le match, c’est fini. Sauf si vous dépassez certaines limites. Écoutez, je suis un gentleman, très poli. J’ai reçu une excellente éducation de la part de mes merveilleux parents. Mais en ce qui concerne cette situation, rien n’a changé. Il a dit quelque chose qui va bien au-delà du conflit émotionnel dans le match. Je ne lui serrerai pas la main. Ce n’est pas un entraîneur pour moi. Je ne souhaite de mal à personne, mais c’est quelqu’un qui me laisse indifférent”, a-t-il dit.

De son côté, HVH est également revenu sur cette dispute avec le coach portugais : “J’ai eu des histoires avec de nombreux entraîneurs. Ce qui est arrivé est arrivé. Il a fait du bon travail en Belgique et obtenu des résultats avec le Standard. Ce qu’il s’est produit entre nous n’a plus d’importance maintenant. Nous sommes dans un contexte différent. Je resterai poli. Et je vais lui serrer la main”, réagissait le mentor gantois.
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