À mardi prochain – Distractions

À mardi prochain – Distractions

2023-08-22 20:40:22

par Olivier
le 22 août 2023
dans l’album

15 ans après leur deuxième travail de 2008 Intervalles ose le premier Mon espace-Sensation de niche À mardi prochain avec Distractions un retour – et gagne dans tous les domaines.

Le groupe, composé désormais de Drew Slavik (apparemment plus James Watson ?), Chris Fox et Rick Woods, est de nouveau actif depuis presque 2015, soit environ six ans après leur séparation des stars. Ce qui semblait dommage. Après tout, c’est le premier album qui a été très apprécié dans les cercles de la scène. Parasite dans le sillage de Filles and Co. avec une attitude bizarre accentuée et des grognements Deathcore tendus encore trop fantaisistes, fidèles aux tendances du début des années 2000, mais en fait le meilleur Intervalles Un an plus tard, il a su serrer les bonnes vis et corriger le son plus près de la routine mathématique, faisant de Death une essence plate de l’ADN de Danza – une évolution bienvenue.
Distractions fait encore plus bien en pensant plus loin cette évolution, en rendant l’écriture et le son encore plus matures (pour lesquels, d’ailleurs, le choix du titre des 13 nouveaux morceaux, qui n’est que légèrement cliché, sert de symbole derrière le Oeuvre d’Augenkrebs, tombée hors du temps (peut-être).

Techniquement adepte et doté d’une agressivité délicieusement chaotique qui À mardi prochain peut-être même un peu plus affamé et plus brutal que jamais, convaincu Distractions comme une agonie cathartique (dont le kérosène au niveau du contenu est la confrontation avec des problèmes psychologiques) en tout cas sans arrière-goût nostalgique au-delà des attentes après la course menaçante de la station de bruit Comme c’est insensible est réglé.
Quelle drôle de fille tu étais agrafes de manière exemplaire sur des excès de solos de guitare merveilleusement diffus, des bangs, des baves et des querelles, puis même des chants dans l’association de cris de gangs fraternels, où le maelström venimeux Hé regarde, pas de pleurs écrasant méchamment les tambours incroyablement rapides (qui reviennent généralement sans cesse Destructeur de cochons faire réfléchir) sur des cordes difficilement domptables dans la folie (que la production mélange souvent difficilement de manière différenciée) et libère les cordes vocales.

Attaquez là À mardi prochain sur le bas suspendu Dissonance ionique-Folie et supplication Converger-Des gestes avec des appels à la Jake Bannon (par exemple dans I’ll Never Be the Same), resserrent la Mort dans le tourbillon irrésistiblement délirant (Je ne sourirai plus jamais), accrochez le La sauterelle-des restes électroniques d’hystérie autour (Appelez-moi irresponsable) et répéter la grimace héroïque (Cette folie heureuse) après le bourbier post hardcore de Journée dans la vie d’un imbécile dans un délire : dynamique et divertissant dans ses 28 minutes presque haletantes au bord dissonant, parfois même d’un délirant affolant, déchirant, montrant les dents et intense.
Et après l’intermède C’est à ça que Dieu me ressemble comme un conglomérat (étonnamment pas vraiment hors du commun) et constitué de samples et de sub-basses annonçant déjà la lente hémorragie du disque Musique étrange de l’ambiance électro-acoustique oppressante, sa haine s’est transformée encore plus clairement en une haine doom sludge à la Chef de la secte valser, mais même ici, il a un élan immédiat de son côté parce que l’accent est mis sur À mardi prochain avec Distractions plus pointu que jamais. Ergo : J’ai réussi l’examen final !

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#mardi #prochain #Distractions
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