L’Iran interdit à vie l’haltérophile Langrudi pour une photo

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jeLes athlètes iraniens ne sont pas autorisés à concourir contre des athlètes ou des équipes israéliennes en raison de l’hostilité politique envers Israël et par solidarité avec la Palestine. Un autre chapitre de cette histoire indescriptible vient d’être écrit.

Aujourd’hui, l’Iran a banni à vie un athlète bien connu après une photo avec un Israélien. L’haltérophile Mustafa Radschaie Langrudi n’est plus autorisé à concourir pour l’Iran en raison d’une photo sur le podium du vainqueur avec un Israélien lors d’une compétition senior en Pologne, a rapporté mercredi le journal “Hamschahri”. La République islamique d’Iran considère Israël comme son ennemi juré.

Selon le rapport, l’athlète professionnel a remporté deux médailles d’argent lors de l’événement sportif organisé dans la ville polonaise de Wieliczka. Une photo diffusée sur les réseaux sociaux montrait Langrudi avec un drapeau iranien autour du cou à côté d’un entraîneur et d’un athlète israélien. Le chef de la délégation de l’équipe iranienne a également été démis de ses fonctions.

Un lutteur perd volontairement, un nageur ne participe pas à la compétition

Les affrontements entre pays hostiles lors d’événements sportifs ont fait à plusieurs reprises la une des journaux. Par exemple, le nageur Mohammed Alirezaei n’a pas participé aux séries du 100 mètres brasse aux Championnats du monde parce que l’Israélien Gal Nevo aurait pris le départ de la même course. L’année dernière, le grand maître d’échecs iranien Amin Tabatabei n’a pas affronté d’Israélien dans un tournoi d’échecs majeur.

En 2017, le lutteur libre Ali-Resa Karimi, l’un des favoris pour la médaille d’or, avait délibérément perdu en huitièmes de finale sur instruction de ses entraîneurs car sinon il aurait dû affronter un adversaire israélien au tour suivant. «Je m’étais entraîné si dur et je croyais tellement au titre mondial. Mais ensuite les instructions sont arrivées et c’était comme un seau d’eau froide sur tous mes rêves”, avait déclaré Karimi à l’époque.