Les États-Unis demandent à leurs citoyens de quitter Haïti au plus vite

Le gouvernement de États Unis a exhorté ses citoyens à abandonner Haïti le plus vite possible. La violence des gangs devient de plus en plus intense et rend les déplacements difficiles.

Dans un communiqué, l’ambassade américaine dans le pays a déclaré que les vols commerciaux se remplissaient si vite que les sièges pouvaient n’être disponibles que des jours ou des semaines à l’avance.

“Les citoyens américains souhaitant quitter Port-au-Prince devraient garder un œil sur les informations locales et ne le faire que lorsqu’ils sont jugés sûrs”, a déclaré mercredi l’ambassade.

Violence en hausse en Haïti : une foule a lapidé et brûlé 13 membres présumés d’un gang

Les compagnies aériennes américaines qui desservent encore Haïti comprennent American Airlines, JetBlue et Spirit.

Mercredi, le premier vol disponible d’American Airlines de Port-au-Prince à Miami a eu lieu le 6 septembre et a coûté 1 972 $. JetBlue n’avait d’ouvertures que le 18 septembre à 605 $. Le site Web de Spirit n’indiquait pas la disponibilité pour les destinations en Floride ou à New York.

La crise en Haïti

Des années de troubles politiques et d’extrême pauvreté ont poussé des centaines de milliers de personnes à quitter leur foyer. Les douanes et la protection des frontières des États-Unis affirment avoir arrêté ou expulsé quelque 125 688 Haïtiens au cours de cet exercice, soit plus du double des chiffres de l’année dernière.

Les violences se sont aggravées depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021. Les États-Unis ont évacué tout le personnel non essentiel il y a quelques semaines et tout le reste du personnel a été confiné dans le complexe.

“Haïti est confronté à des perspectives macroéconomiques difficiles au milieu d’une grave crise humanitaire”, a déclaré mercredi le Fonds monétaire international. “Le pays a été gravement touché par les conséquences économiques de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notamment l’inflation des prix alimentaires, qui a déclenché une crise alimentaire.”

ED