La quête de secrets dans ‘Malusci’: un roman captivant sur la découverte de la vie à trois

La quête de secrets dans ‘Malusci’: un roman captivant sur la découverte de la vie à trois

romain

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Le cahier Livres de Libé dossier

Le personnage principal de ce roman piste le secret de son grand-père et découvre «la nouveauté de la vie à trois», seul avec ses fils.

Malusci par-ci, Malusci par-là. Simon, le narrateur, n’appelle jamais plus tendrement ni autrement son grand-père que par son nom de famille. Présent à toutes les pages ou presque, il en vient à sonner aux oreilles du lecteur comme le nom d’un garnement mystérieux lié à une affaire ou à un mauvais coup. Il y a bien une affaire Malusci. Cet homme de 96 ans vient de mourir lorsque s’ouvre le roman. A son enterrement, Simon apprend que Malusci, officiellement père de quatre enfants, avait un fils caché. Avant de descendre le cercueil dans le caveau, le maître de cérémonie dit : «Est-ce qu’un membre de la famille ou un proche souhaite dire un dernier au revoir au défunt […] pas de regret plus personne ne veut prendre la parole avait dit une ultime fois le type au costume sombre.»

Tout le monde se tait, mais quelques minutes plus tard, Franz, l’un des oncles de Simon, va le trouver et en aparté, lui dit la vérité, avec délicatesse. Le tact est la marque de fabrique du romancier Sylvain Prudhomme. Lorsqu’il était soldat d’occupation au bord du lac de Constance, à la fin de la guerre, Malusci a eu une liaison avec une Allemande. Un fils est né, il vit encore, et Franz est triste que son existence, qui n’est un secret pour aucun des enfants de Malusci, soit passée sous silence. Les employés des pompes funèbres ont prononcé le mot “regret” : «par l’effet

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Le personnage principal de ce roman piste le secret de son grand-père et découvre «la nouveauté de la vie à trois», seul avec ses fils.

Malusci par-ci, Malusci par-là. Simon, le narrateur, n’appelle jamais plus tendrement ni autrement son grand-père que par son nom de famille. Présent à toutes les pages ou presque, il en vient à sonner aux oreilles du lecteur comme le nom d’un garnement mystérieux lié à une affaire ou à un mauvais coup. Il y a bien une affaire Malusci. Cet homme de 96 ans vient de mourir lorsque s’ouvre le roman. A son enterrement, Simon apprend que Malusci, officiellement père de quatre enfants, avait un fils caché. Avant de descendre le cercueil dans le caveau, le maître de cérémonie dit : «Est-ce qu’un membre de la famille ou un proche souhaite dire un dernier au revoir au défunt […] pas de regret plus personne ne veut prendre la parole avait dit une ultime fois le type au costume sombre.»

Tout le monde se tait, mais quelques minutes plus tard, Franz, l’un des oncles de Simon, va le trouver et en aparté, lui dit la vérité, avec délicatesse. Le tact est la marque de fabrique du romancier Sylvain Prudhomme. Lorsqu’il était soldat d’occupation au bord du lac de Constance, à la fin de la guerre, Malusci a eu une liaison avec une Allemande. Un fils est né, il vit encore, et Franz est triste que son existence, qui n’est un secret pour aucun des enfants de Malusci, soit passée sous silence. Les employés des pompes funèbres ont prononcé le mot “regret” : «par l’effet

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