La lutte contre la présence de l’automobile à Londres : un succès mitigé

La lutte contre la présence de l’automobile à Londres : un succès mitigé

Londres s’est attaquée dès 2003 à la présence d’automobiles dans son centre-ville… avec un succès en demi-teinte.


En 2003, Londres, au Royaume-Uni, a été l’une des premières grandes villes du monde à mettre en place un système de frais de congestion pour les automobilistes se rendant au centre-ville. Critiqué à ses débuts, le système est aujourd’hui accepté par la majorité des citoyens et des commerçants.

La part modale des déplacements en automobile privée a chuté de 12 % entre 2000 et 2019, alors que la population de la ville a grimpé de près de 30 % et que le PIB de la capitale britannique a augmenté de plus de 50 %. Toutefois, cette réduction est due à la hausse de la popularité de la marche, du vélo et de l’utilisation du transport collectif ; environ 10 millions de déplacements en voiture privée sont effectués chaque jour à Londres, un nombre qui fluctue peu d’année en année. Le conducteur d’un véhicule doit payer 15 livres sterling (environ 26 $ CAN) pour entrer dans la zone de congestion. Malgré tout, les bouchons causés par la forte présence de véhicules automobiles coûtent à l’économie londonienne 5,1 milliards de livres par an (9,2 milliards CAN), soit 1211 livres (2090 $ CAN) par conducteur, selon la Ville de Londres. Pour accélérer le pas, Londres entend mettre en place dans les prochaines années un système « payer pour rouler » qui imposera des frais à tout déplacement en véhicule privé dans Londres, et non seulement pour entrer dans le centre de la capitale.

Et au Québec ?

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