La Ville de Neuchâtel adopte une politique de mobilité multimodale et décarbonée pour l’horizon 2040

La Ville de Neuchâtel adopte une politique de mobilité multimodale et décarbonée pour l’horizon 2040

Le Conseil général de Neuchâtel a adopté un rapport d’information qui vise à atteindre une mobilité multimodale et décarbonée d’ici 2040. Pour le Conseil communal, ce changement doit être accompagné plutôt que forcé. La réduction du trafic motorisé individuel au profit de la mobilité douce est clairement souhaitée. La suppression de 500 places de stationnement en surface est prévue d’ici 2025, mais des mesures d’accompagnement sont prévues pour favoriser l’usage des transports publics et du vélo. Une meilleure desserte de l’ouest du Littoral est également prévue avec l’introduction du RER d’ici 2026.

L’exécutif souhaite également réduire le trafic de transit en surface en diminuant la vitesse. Ceux qui viendront en voiture au centre-ville seront invités à se stationner dans des parkings souterrains ou dans les P+R aux abords des centralités.

Réactions contrastées

La gauche et le groupe vert’libéral saluent ces propositions, tandis que les élus PLR refusent de prendre acte du rapport. Les libéraux-radicaux craignent notamment des conséquences négatives sur la fréquentation des commerces du centre-ville.

En ce qui concerne le stationnement, une nouvelle politique tarifaire se profilera à l’avenir, rendant le stationnement en surface aussi coûteux que dans les parkings souterrains. Le stationnement en surface sera réservé principalement aux résidents et aux usages particuliers, tandis que les autres seront invités à se garer dans les parkings souterrains. Le conseiller communal Mauro Moruzzi estime que le stationnement en surface est trop bon marché et entraîne une circulation excessive dans les rues.

Cette politique vise à réduire l’impact du trafic sur l’environnement et l’espace public. Le rapport indique que même une voiture électrique occupe le même espace et représente une nuisance pour l’environnement. Malgré tout, le texte prévoit l’installation de 500 bornes de recharge pour voitures électriques d’ici 2035. Le Conseil communal souligne que la mobilité représente un tiers des émissions totales de CO2 de la Suisse, et il considère donc essentiel d’aborder cette problématique pour atteindre l’objectif cantonal de neutralité carbone d’ici 2040.

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