Le gouvernement formé par la junte souhaite néanmoins conserver certains liens avec la France et son armée.
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Le Premier ministre nommé par le régime militaire au Niger, Mahaman Lamine Zeine, a affirmé lundi 4 septembre que “des échanges” étaient “en cours” pour que les forces françaises basées dans le pays se retirent “rapidement” tout en espérant “maintenir une coopération” avec la France. Une position plus nuancée, exprimée après des semaines de déclarations anti-françaises de la part du régime et d’une partie de la population.
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Rappelant que le gouvernement nigérien a dénoncé des accords militaires avec Paris, Ali Mahaman Lamine Zeine a affirmé que les forces françaises “sont dans une position d’illégalité” et estimé que “les échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement que ces forces se retirent”. Lors d’une conférence de presse, le chef du nouveau gouvernement a toutefois déclaré vouloir “maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses”.
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