Je souffre de crises de panique et je vis enfermé chez moi : que puis-je faire ? – Corriere.it

Je souffre de crises de panique et je vis enfermé chez moi : que puis-je faire ? – Corriere.it

2023-09-07 08:22:11

De Giancarlo Cerveri

Le traitement pharmacologique de choix basé sur les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine : ce sont des médicaments qui mettent longtemps à se révéler efficaces mais qui sont généralement assez bien tolérés.

Je souffre de crises de panique et d’hypocondrie depuis un mois, j’ai fait quelques examens et tout était normal, y compris l’électrocardiogramme car j’avais des arythmies sévères. Je prends du bisoprolol, de la paroxétine, du diazépam et de l’alprazolam. Maintenant, je n’ai plus de crises, mais je vis toujours dans l’anxiété, j’ai peur de me lever du canapé parce que j’ai la tête qui tourne et je me sens partout tremblante. J’ai 40 ans, je suis enfermé depuis un mois et je ne sais pas comment réagir.

Il répond Giancarlo CerveriDirecteur de l’Unité Opérationnelle Complexe de Psychiatrie, Asst de Lodi (FORUM VAI AL)

Le trouble panique est un trouble psychiatrique souvent considéré comme mineur mais très répandu. source de grandes souffrances et impact sur la vie des personnes qui en souffrent. Vous décrivez très bien certains aspects essentiels comme le sentiment d’angoisse, les symptômes physiques (tachycardie, difficultés respiratoires subjectives, tremblements, sueurs) qui laisse croire que l’on souffre d’un problème de santé aigu et grave. Les malades se rendent souvent aux urgences tout le temps. La peur de mourir, pourtant reconnu comme irrationnel, devient incoercible. Pourtant les symptômes les plus invalidants sont d’autres. Après la crise, qui dure généralement moins de 30 minutes, les symptômes attribuables à prédominent une anxiété d’anticipation, la peur d’une nouvelle attaque ce qui finit par occuper toute la journée et la nuit.

Démoralisation

Des comportements d’évitement sont mis en œuvre, c’est-à-dire tout ce qui laisse penser que cela pourrait déclencher une nouvelle crise est évité. Certains patients finissent par tout abandonner et restent enfermés chez eux, perdant toute forme d’activité. il est clair que souvent le résultat une démoralisation secondaire profondément invalidante. En résumé, le trouble, s’il n’est pas traité, est très grave. Comment est-il traité ? Les interventions sont différentes selon le moment et la gravité. Le traitement médicamenteux de choix basé sur inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), dont fait partie la paroxétine. Ce sont des médicaments qui nécessitent un temps considérable avant de prouver leur efficacité. Ils sont généralement assez bien tolérés.

Agir sur les modes de vie

Transitoirement, dans les premiers stades du traitement, ils peuvent être associés anxiolytiques (comme dans son cas le diazépam ou l’alprazolam), pour soulager l’emprise de l’anxiété. nécessaire alors changer les modes de vie, par exemple en améliorant le sommeil et en limitant la consommation de stimulants (café, boissons énergisantes). bien faire Exercice d’aérobie au moins trois fois par semaine. Toutes ces interventions contribuent à obtenir une amélioration stable du trouble. utile alors une intervention psychothérapeutique visant à réduire les mécanismes psychiques qui alimentent l’anxiété et le risque de nouveaux épisodes.

7 septembre 2023 (changement le 7 septembre 2023 | 07:21)

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