La CJUE estime que Frontex n’est pas responsable des indemnités aux réfugiés syriens refoulés vers la Turquie

La CJUE estime que Frontex n’est pas responsable des indemnités aux réfugiés syriens refoulés vers la Turquie

L’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, a été jugée par la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) et il a été décidé qu’elle ne devait pas verser d’indemnités aux réfugiés syriens refoulés depuis la Grèce vers la Turquie. Selon la Cour, Frontex n’est pas responsable des dommages subis par les réfugiés et son rôle se limite à fournir un soutien technique et opérationnel aux États membres. Il revient aux États membres de juger de la légitimité des décisions de renvoi et d’examiner les demandes de protection internationale. De plus, la Cour estime que les pertes matérielles et morales alléguées, telles que les dépenses de location et d’ameublement en Turquie, les frais de passeurs pour se rendre en Irak, les dépenses liées à la vie quotidienne dans ce pays, ainsi que le sentiment de peur et de souffrance lié à leur voyage extrêmement difficile et périlleux vers l’Irak, ne peuvent pas être considérées comme étant directement causées par le comportement de Frontex. Ce recours avait été déposé par des réfugiés arrivés en 2016 sur l’île grecque de Milos, qui résident maintenant en Irak.

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