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La plupart des victimes ont été abusées lors de retransmissions en direct. Un abuseur local s’en prend à l’enfant pendant que des clients paient pour pouvoir regarder les scènes. Selon IJM, environ 37 euros sont dépensés pour obtenir le droit d’être spectateur. Bien que ce montant ne soit pas important dans les pays occidentaux, il est suffisant pour que les trafiquants d’êtres humains s’adonnent à cette pratique.
“Il est révoltant de constater l’ampleur de ce phénomène”, souligne l’un des directeurs d’IJM, John Tanagho. “Une législation sur la sécurité en ligne est urgente dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et aux États-Unis”, estime-t-il.
Les enquêteurs ont discuté avec d’anciennes victimes aux Philippines, un pays qui est déjà largement connu pour ses abus d’enfants à grande échelle. Les témoins ont pu raconter leurs expériences et les tactiques utilisées par les trafiquants d’êtres humains.
Selon IJM, la moitié des enfants victimes d’abus ont moins de 12 ans. Les plus jeunes n’avaient que quelques mois. En moyenne, les enfants subissent des sévices pendant deux années.
