En Europe, les universités et les musées sont de plus en plus sollicités pour faire la lumière sur les collections acquises lors de la période coloniale. Ces collections comprennent des œuvres culturelles, mais aussi parfois des restes humains. De nombreux établissements sont aujourd’hui amenés à examiner ce qu’ils possèdent dans leurs réserves et à les restituer aux pays d’origine, notamment en Afrique. En juin dernier, l’Université de Strasbourg a reçu une demande concernant des restes humains remontant au premier génocide du XXe siècle en Namibie, pour lequel l’Allemagne a récemment reconnu sa responsabilité. L’établissement mettra en place un conseil scientifique pluridisciplinaire pour déterminer un cadre légal et consolider les informations sur les différents éléments de la collection.
Les restes humains importés en Europe étaient principalement utilisés à des fins de recherche médicale. /alr