Le nombre d’élevages de volailles affectés par le virus de la grippe aviaire et ayant dû être abattus dépasse celui de l’année dernière, ce qui suscite des inquiétudes chez les experts. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) rapporte 24 abattages de volailles ayant contracté le virus de la grippe aviaire, soit un de plus qu’en 2022. L’Agence canadienne de l’inspection des aliments signale quant à elle que 948 000 oiseaux sont infectés au Québec (au 1er septembre 2023), tandis que l’Ontario et les Provinces maritimes en comptent 86 000 de moins. La migration des oiseaux sauvages, qui sont les réservoirs du virus, ne fait que commencer, ce qui rend l’automne une période critique. Lorsqu’un élevage est infecté, la mortalité peut être très élevée, obligeant à abattre tous les oiseaux et à désinfecter la ferme. Les élevages qui ont été abattus en 2023 sont principalement situés en Montérégie, à l’exception d’un en Estrie. Les principales mesures de prévention mises en place par le MAPAQ depuis avril 2022 semblent donner des résultats, mais de nouveaux cas pourraient survenir en raison des mouvements migratoires des oiseaux sauvages. Le virus de la grippe aviaire représente également une menace potentielle de pandémie humaine, car il a été trouvé dans plus de 40 espèces de mammifères, y compris au Québec chez les phoques et les ratons laveurs. L’Institut national de santé publique recommande des mesures de prévention pour les personnes en contact avec des oiseaux sauvages ou d’élevage.
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2023-09-08 22:30:00
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