Pénaliser les élèves fantômes : un défi complexe pour les enseignants du Québec

La pénalisation des élèves absents chroniques devient de plus en plus complexe. De nombreux cégépiens persistent à s’absenter sans se soucier des conséquences, malgré la fin des cours en ligne obligatoires. Certains élèves demandent même du matériel de rattrapage sur mesure ou des cours privés. Cette insouciance envers les études s’est amplifiée avec la pandémie. Les professeurs constatent également une augmentation des absences non justifiées et des excuses farfelues. Les méthodes de pénalisation varient d’un cégep à l’autre, mais la tendance est plutôt à l’abandon des sanctions. La Fédération étudiante collégiale du Québec estime que pénaliser les absences n’est pas la solution. Elle préconise plutôt l’augmentation de l’aide financière et du soutien psychosocial pour motiver les étudiants à assister aux cours. Les cégeps sont également sous pression de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial pour assouplir leurs politiques de gestion des absences. En fin de compte, il est essentiel de trouver la bonne approche pour encourager les élèves à être présents tout en tenant compte de leurs contraintes et de leurs besoins.