Pairi Daiza : le succès économique et les défis de la mobilité

Pairi Daiza : le succès économique et les défis de la mobilité

C’est en 1992 qu’Éric Domb, alors consultant financier à la recherche d’un lieu pour accueillir un parc ornithologique, tombe sous le charme du domaine de Cambron. Paradisio, le nom du parc animalier à l’époque, ouvre ses portes en 1994. Avec ses 54 hectares et ses 24 volières, il connaît un succès immédiat. Cette année-là, le site accueille 163 000 visiteurs. Le parc continue ensuite d’accueillir de plus en plus d’espèces animales et de nouveaux mondes, si bien qu’en 2012, il dépasse le million de visiteurs. Deux ans plus tard, l’arrivée des pandas géants suscite un nouvel engouement, avec 1,4 million de visiteurs. Le dernier grand tournant date de 2019, lorsque Pairi Daiza lance une offre d’hébergement. Les investissements ont porté leurs fruits puisque 2022 a battu tous les records avec 2,2 millions de visiteurs, soit treize fois plus qu’à son ouverture.

Aujourd’hui, Pairi Daiza compte 7 500 animaux de 800 espèces différentes répartis dans huit mondes (dont quatre sont encore en projet) sur 75 hectares. Les 100 logements du site peuvent accueillir entre quatre et huit personnes.

Ces chiffres pharaoniques témoignent de la puissance économique du projet. En près de trente ans, des centaines d’emplois ont été créés. Pairi Daiza a offert une visibilité exceptionnelle à la Wallonie picarde, mais le succès est aussi accompagné de contraintes. Le parc animalier, ouvert pratiquement toute l’année, génère de nombreuses nuisances. Les résidents voisins sont lassés du flot incessant de voitures qui encombrent les rues de leurs villages. Sans parler du bruit, de la pollution et des problèmes de sécurité qui en découlent. Beaucoup de citoyens vivent cela comme un stress quotidien. Le problème est que sans une étude globale de la mobilité, il est difficile de prendre des décisions qui ne font que déplacer le problème vers d’autres rues ou communes. De plus, la construction d’une nouvelle route suscite également d’autres protestations.

Ce contenu n’est pas disponible dans cette configuration. Découvrez-le ici.

Ce contenu n’est pas disponible dans cette configuration. Découvrez-le ici.

Un débat ouvert à tous et respectueux de chacun

La mobilité autour de Pairi Daiza sera au cœur du premier débat de l’émission “Place publique”.

Les rédactions de L’Avenir et de notélé se sont associées pour une nouvelle émission d’actualité mensuelle, “Place publique”. La première émission sera enregistrée en direct et en public ce mardi soir. Le rendez-vous est fixé à la Maison des Phénix à partir de 19h.

Dans la salle de sport qui servira de plateau télévisé pour une journée, une centaine de places seront réservées aux citoyens touchés ou intéressés par la problématique. Ils pourront poser leurs questions aux sept invités présents.

Seront présents Éric Domb (directeur fondateur du parc Pairi Daiza), ainsi que les bourgmestres d’Ath, Brugelette et Silly, Bruno Lefèbvre, André Desmarlières et Christian Leclercq. Yves Fobelets, de la direction des routes de Mons (SPW), et Marianne Hiernaux, porte-parole de la SNCB, seront également présents pour défendre la position de leur institution. Le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry, a décliné l’invitation, mais Francis Biset, en charge de la cellule citoyenne de son cabinet, sera là pour le représenter.

Le public ne sera pas le seul à pouvoir partager son avis et poser ses questions. Les questions de nos lecteurs et des téléspectateurs de notélé seront également relayées en direct.

Pour faire entendre votre voix, il vous suffit de participer à notre consultation en ligne.

L’enregistrement de l’émission durera exactement 1h12 et la discussion se voudra ouverte et respectueuse de toutes les opinions. Le débat sera divisé en quatre parties : la première portera sur les enjeux de mobilité de manière générale (est-ce toujours seulement un problème de mobilité compte tenu du développement du parc ?), la deuxième se concentrera sur le cas spécifique de Gages, la troisième sur la nouvelle route et la dernière sur la mobilité douce.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.