L’affaire de meurtre non résolue d’Irma Palasics en 1999 a récemment connu un nouveau développement choquant. Steve Fabriczy, un homme de Melbourne, a été extradé de Victoria vers Canberra et est accusé d’être responsable de ce crime atroce. L’arrestation de Fabriczy a ravivé l’espoir de résoudre enfin le mystère entourant la disparition tragique de Palasics il y a plus de deux décennies. Dans cet article, nous plongerons dans les détails de cette affaire captivante et examinerons les preuves qui ont conduit à l’accusation de Fabriczy.
L’homme accusé du meurtre en 1999 d’Irma Palasics, une femme de Canberra, a admis à la police qu’il se trouvait chez elle avec l’intention de la voler, mais nie toute implication dans sa mort.
Points clés:
- Steve Fabriczy a été arrêté hier pour le meurtre d’Irma Palascis en 1999 lors d’une invasion de domicile à Canberra.
- Cela fait suite à une enquête de 24 ans qui a finalement abouti en 2019 à une piste lorsqu’un échantillon d’ADN a été prélevé sur M. Fabriczy.
- Il a été extradé de Victoria vers Canberra aujourd’hui et sera jugé demain.
Steve Fabriczy, 68 ans, devrait être inculpé d’un chef de meurtre pour violation de domicile violente après avoir été arrêté à Melbourne hier.
Mme Palasics et son mari Gregor ont été ligotés, bâillonnés et agressés lors du vol il y a plus de deux décennies, causant sa mort et laissant M. Palasics grièvement blessé.
L’affaire était “infructueuse” jusqu’à la découverte de l’ADN
Lors de l’audience d’extradition de M. Fabriczy devant le tribunal de première instance de Dandenong cet après-midi, l’officier de la police fédérale australienne (AFP), Craig Marriott, a déclaré au tribunal que l’enquête sur cette affaire non résolue avait été « infructueuse » jusqu’en 2019.
C’est alors qu’un échantillon d’ADN prélevé sur M. Fabriczy par la police de Victoria a été comparé aux preuves provenant de la scène du crime de Canberra dans une base de données.
La correspondance a été confirmée par des experts légistes de l’AFP mi-2020, a déclaré au tribunal le sergent-détective Marriott.
Le tribunal a également appris que M. Fabriczy avait avoué à la police le 8 septembre son implication dans l’invasion de domicile.
Il a déclaré que M. Fabriczy avait nié avoir agressé ou assassiné qui que ce soit, mais a déclaré que la police prétendrait qu’il s’agissait de faux dénégations.
Selon le récit du sergent-détective Marriott devant le tribunal aujourd’hui, les Palasci se trouvaient à leur domicile de McKellar, au nord de Canberra, en novembre 1999, lorsque deux délinquants masqués sont entrés de force dans la maison, réclamant de l’argent et des biens.
Le tribunal a appris que lorsque ces objets n’avaient pas été remis, M. et Mme Palasics avaient été attachés à l’aide de serre-câbles, de ruban adhésif et d’un cordon téléphonique et violemment agressés avant que leur maison ne soit saccagée.
Au bout d’une heure, M. Palasics a réussi à se libérer et a trouvé sa femme face contre terre dans le couloir, attachée par les mains et les chevilles, la bouche fermée avec du ruban adhésif.
Il l’a retournée et a constaté qu’elle ne répondait pas.
Une autopsie a révélé plus tard que Mme Palasics s’était cassé le nez et s’était noyée dans son propre sang, car sa bouche était couverte.
L’accusation soutient que l’accusé pourrait interférer avec les témoins
Le procureur de la police s’est opposé aujourd’hui à la libération sous caution, arguant que M. Fabriczy présentait un risque sérieux de fuite.
Le tribunal a appris que M. Fabriczy avait la double nationalité australienne et hongroise, où il avait acheté une parcelle de terrain et espérait construire une maison à l’avenir pour sa retraite.
Il aurait également environ 250 000 $ sur son compte bancaire.
Le procureur de la police a également fait valoir qu’il existait un risque important qu’il interfère avec les témoins, entrave le cours de la justice et commette d’autres crimes.
“Nous n’avons pas encore parlé aux associés et aux proches de l’accusé.
“Nous craignons que s’il était libéré sous caution, il tente de gêner ces témoins.”
L’avocat de M. Fabriczy a demandé la libération sous caution au nom de son client, arguant que les inquiétudes de l’accusation pourraient être atténuées en lui imposant des conditions, comme lui ordonner de remettre son passeport, de respecter un couvre-feu et de ne contacter aucun témoin potentiel.
Le tribunal a également appris que, depuis son arrestation, M. Fabriczy avait fait des commentaires répétés aux policiers selon lesquels il voulait se faire du mal et avait fait remarquer que la mort était inévitable.
Le sergent-détective Marriott a déclaré au tribunal qu’il pensait que ces pensées avaient été déclenchées par les aveux qu’il avait faits à la police plus tôt en septembre.
En délibérant sur les ordonnances appropriées, le magistrat Jason Ong a déclaré au tribunal que le crime relevait de « l’extrême gravité ».
“Par conséquent, j’ordonne que les accusés soient extradés et emmenés vers le territoire de la capitale australienne.”
M. Fabriczy devrait comparaître devant le tribunal de première instance de l’ACT demain à 10 heures.
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