Arrestation politique du vice-président d’Ennahda en Tunisie et répression des opposants – Déclaration du mouvement

Arrestation politique du vice-président d’Ennahda en Tunisie et répression des opposants – Déclaration du mouvement

Le mouvement islamiste tunisien « Ennahda » a confirmé jeudi que son vice-président, Mondher Ounissi, avait émis un mandat de dépôt à son encontre après son arrestation il y a plus de deux semaines.

Dans une déclaration relayée par les médias, le mouvement a condamné l’incarcération « politique » de son leader, ainsi que les poursuites judiciaires engagées contre les opposants politiques dans le pays.

Le parti tunisien a appelé, dans cette déclaration publiée à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, à la libération de tous les « détenus politiques » incarcérés.

Mondher Ounissi, qui assure la présidence d’Ennahdha depuis l’incarcération de son chef Rached Ghannouchi le 17 avril, a été arrêté le 5 septembre et traduit devant le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Son arrestation faisait suite à une affaire d’enregistrements fuités sur les réseaux sociaux qui lui ont été attribués. En mai dernier, le chef du parti islamiste « Ennahdha », Rached Ghannouchi, a été condamné à un an de prison par un tribunal de Tunis spécialisé dans les affaires de terrorisme.

Début février, la Tunisie a connu une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant l’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’homme.

Ces arrestations, dénoncées tant au niveau local qu’international, ont visé des figures politiques de premier plan du Front du Salut national et de sa principale composante, le mouvement Ennahdha.

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