Une femme mise en examen et écrouée pour le meurtre de son mari près de Dunkerque.

La femme de Patrice Charlemagne, un professeur d’université tué de plusieurs coups de couteau près de Dunkerque, a été mise en examen et écrouée. Les motifs du crime n’ont pas été divulgués par la justice. L’enfant du couple sera placé dans la famille. Justine Jotham, arrivée au tribunal judiciaire de Lille, a été mise en examen et écrouée à la maison d’arrêt de Sequedin pour meurtre avec préméditation. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité. Le parquet de Dunkerque n’a pas donné d’informations sur le mobile du crime, bien que l’épouse aurait expliqué son geste lors de sa garde à vue. La procureure de la République de Dunkerque a précisé qu’il n’y avait pas d’accident, mais une réelle intention de tuer. Le couple n’avait jamais été impliqué dans une procédure judiciaire, mais selon des proches, l’ambiance entre les époux était intenable et Patrice Charlemagne avait confié ses problèmes de couple récemment. L’avocate de Justine Jotham décrit sa cliente comme “une femme effondrée” qui était prête à coopérer avec la justice. Des incohérences dans le récit de la nuit du drame ont éveillé les soupçons des enquêteurs de la PJ de Lille, et la découverte de couteaux ensanglantés, de gants, d’une lampe torche et d’un ordinateur portable près de la maison ont confirmé leurs doutes sur le cambriolage. Ces éléments, ainsi qu’une entaille correspondant à un gant retrouvé sur la main gauche de Justine Jotham et l’analyse des téléphones du couple, ont conduit à sa mise en garde à vue. Le meurtre de Patrice Charlemagne a été maquillé en tentative de cambriolage. Le couple avait une fille de 20 mois, Célestine, qui a été placée dans la famille suite à l’incarcération de sa mère.