Au Sénat, Bruno Retailleau (LR) annonce que la majorité de droite et du centre sera “confortée”. Le chef des sénateurs Les Républicains s’est réjoui de la “majorité sénatoriale” de droite et du centre qui sera renforcée, affirmant que le groupe LR restera de loin le plus important et stable. Il a également critiqué le président de la République en soulignant la déconnexion du macronisme avec le terrain.
La droite avançait sans pression avec son leader LR Gérard Larcher réélu pour un sixième mandat dans les Yvelines, et sa probable réélection à la présidence du Sénat le 2 octobre. LR s’attend à obtenir environ “143 ou 144 sénateurs” contre 145 précédemment.
Dès dimanche matin, la macronie a subi une défaite symbolique avec la défaite de la secrétaire d’État à la citoyenneté Sonia Backès, seule ministre en lice au niveau national, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie. Parmi les cadres de Renaissance au Sénat, Xavier Iacovelli (Hauts-de-Seine) a conservé son siège, mais Julien Bargeton à Paris ne l’a pas fait. Les macronistes, déjà en effectifs réduits au Sénat, risquent de voir leurs troupes diminuer en raison de leur faible ancrage local. Seule exception, l’ancienne ministre des Outre-mer Annick Girardin a été élue à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le parti Horizons d’Édouard Philippe semble quant à lui plus dynamique après ses victoires municipales à Reims ou à Angers, qui se traduisent par des sièges quasi-acquis.
