Depuis son inauguration le 31 mars 2022, le Centre International de Recherches sur la Prévention des Enfants Soldats à Dakhla est pleinement opérationnel. Conscient du manque de centres de recherche spécialisés et d’études empiriques récentes sur cette problématique, notre centre s’est engagé dans deux directions claires. Tout d’abord, nous avons entamé des dialogues avec une centaine de chercheurs de différents niveaux à travers le monde, afin d’étudier de manière analytique cette catégorie spécifique. De nouveaux projets de recherche ont été lancés pour contribuer à un renouveau tant théorique qu’empirique sur cette question. De plus, nous avons dressé une cartographie des zones de conflit où les enfants sont en danger et où ils sont enrôlés de force dans les marchés de la guerre et de la violence. Des missions sur le terrain ont déjà été effectuées pour collecter des données inédites, tant qualitatives que quantitatives, et celles-ci se poursuivront jusqu’à la fin de l’année. Par ailleurs, nous avons établi de nouveaux partenariats stratégiques avec des institutions de recherche et des universités en Europe, en Amérique, en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. Notre centre est actif et visible lors de conférences internationales sur le bien-être et la justice envers les enfants, et nous prévoyons d’organiser prochainement une série de conférences dans notre centre. En ce qui concerne la situation des enfants-soldats sur le continent, elle reste préoccupante en raison de la montée de l’extrémisme violent, du terrorisme et du commerce de la guerre. Nous pouvons mentionner l’enlèvement des lycéennes de Chibok en 2014 par Boko Haram au Nigeria, ainsi que l’enrôlement de jeunes dans des groupes séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun. Tous ces enfants-soldats alimentent les marchés de la guerre en Afrique. En ce qui concerne la dynamique migratoire en Afrique, il est important de souligner que les migrations internationales à l’intérieur du continent africain sont plus fréquentes et plus nombreuses que les migrations vers l’extérieur. L’Afrique est un terreau d’accueil pour différentes catégories de migrants en provenance d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’Océanie. Cependant, cette mobilité interne pose également d’énormes défis. Il appartient aux autorités politiques de considérer la migration comme un enjeu majeur pour la gouvernance et le développement durable, et de mettre en place des instruments d’intégration et de développement adaptés à l’Afrique. En ce qui concerne la situation politique actuelle au Gabon après le coup d’État militaire qui a renversé Ali Bongo, il s’inscrit dans une tendance de régimes militaires en Afrique francophone. Chaque situation a ses spécificités, mais elles reflètent toutes un malaise social profond et les symptômes d’une véritable “pathologie politique” et d’un nouveau tournant historique de l’émancipation des peuples africains. Pour mieux comprendre l’éviction d’Ali Bongo, il est nécessaire d’analyser différents aspects, tels que l’héritage des coups d’État récents en Afrique, les révoltes populaires suite aux élections de 2016, l’incapacité d’Ali Bongo à gouverner en raison de problèmes de santé, ainsi que les inégalités sociales, le chômage et le favoritisme qui ont nourri un mécontentement généralisé. Le renversement d’Ali Bongo a été accueilli avec enthousiasme par le peuple gabonais, qui aspirait à un changement politique et social. Quant à la situation entre la France et les autorités actuelles du Niger, elle est complexe. Paris cherche à rétablir l’ordre constitutionnel en soutenant Mohammed Bazoum, tandis que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie reproche à la France sa responsabilité dans les problèmes économiques et sécuritaires du pays. Ces tensions diplomatiques reflètent une multiplicité d’acteurs et de représentations géopolitiques contradictoires.
Piracy Shield, la distorsion sur la réhabilitation des IP
Contrairement aux amendements précédents, un autre article a été inséré et approuvé, ce qui s’avère profondément insensé.
