2023-09-27 14:39:20
Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, a déclaré : « Les premiers travaux de la BEI en Afrique remontent à près de 60 ans et nous sommes désormais actifs dans 52 pays à travers le continent. Les prêts aux institutions financières sont un élément clé de notre soutien au développement du secteur privé et l’analyse de notre rapport Finance in Africa nous aide à mieux comprendre quels sont les véritables défis, en nous appuyant sur notre engagement et nos relations à long terme sur les marchés locaux africains.
Debora Revoltella, économiste en chef de la BEI, a déclaré : « Les indicateurs du secteur bancaire sont restés résilients ces dernières années et la rentabilité s’améliore. Toutefois, les banques restent préoccupées par le coût et la disponibilité du financement et envisagent de resserrer les conditions de crédit, même si elles restent désireuses d’augmenter leurs prêts.
Le rapport comprend pour la première fois un indice des conditions financières créé pour l’Afrique. L’indice révèle que les conditions financières se sont resserrées au cours des deux dernières années à mesure que les taux d’intérêt augmentent, mais que les taux de change s’affaiblissent. L’indice complémentaire de la BEI sur la gravité de l’éviction, qui mesure dans quelle mesure les emprunteurs privés sont en concurrence avec les gouvernements nationaux pour l’obtention de prêts bancaires, montre que les pressions d’éviction restent élevées.
Un ver vivant de 8 centimètres retiré d’un cerveau humain, les neurochirurgiens du monde entier n’avait encore jamais vu cela. En juin 2022, la chirurgienne Hari Priya Bandi effectuait une biopsie à travers un trou dans le crâne d’une patiente de 64 ans à l’hôpital de Canberra, en Australie, lorsqu’elle a utilisé des forceps pour extraire le parasite.
La créature était la larve d’un ver rond originaire d’Australie, nommé Ophidascaris robertsi. Ces vers se trouvent couramment chez les pythons tapis ou les kangourous, mais n’avait jamais été détecté sur l’être humain. Même si cette femme n’a eu aucun contact direct avec des serpents, les scientifiques émettent l’hypothèse qu’elle a consommé « par inadvertance des œufs d’O. robertsi soit directement issus de la végétation, soit indirectement par contamination de ses mains ou du matériel de cuisine ».
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Malgré ces défis, l’enquête de cette année démontre la remarquable résilience des banques africaines. La hausse des taux d’intérêt et l’augmentation des volumes d’affaires ont entraîné une croissance substantielle des bénéfices. Toutefois, le coût des devises étrangères et les dépenses associées à l’émission d’obligations en devises fortes restent des défis persistants.
Même si les prêts non performants restent un sujet de préoccupation, une tendance positive se dessine avec la réduction des prêts aux entreprises et aux PME en restructuration ou soumis à des moratoires.
Un nombre impressionnant de 90 % des banques d’Afrique subsaharienne interrogées investissent activement dans les services numériques et la formation du personnel. Cet engagement reflète la reconnaissance par le secteur du potentiel de transformation de la numérisation bancaire, qui devrait stimuler l’innovation et l’efficacité.
Une analyse spécifique du rapport souligne que les entreprises dirigées par des femmes, en particulier celles dirigées par des femmes, font preuve de pratiques de gestion supérieures et d’une plus grande propension à l’innovation. Cette constatation souligne l’importance de favoriser la diversité au sein du leadership au sein du secteur bancaire africain.
« Notre analyse montre que les entreprises bien gérées sont plus susceptibles d’être dirigées par des femmes. Les entreprises dirigées par des femmes ont tendance à investir dans l’innovation, à exporter des biens et des services et à proposer des formations à leurs employés. Notre enquête auprès des banques africaines révèle également que les prêts accordés aux entreprises dirigées par des femmes ont plus de chances d’être remboursés. » » a ajouté Débora Revoltella.
L’enquête souligne également que les banques africaines restent exposées aux risques climatiques physiques en raison des prêts souverains et industriels. Le rapport appelle à des pratiques de financement durables pour atténuer efficacement ces risques.
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