En attendant des licornes, le continent africain compte 65 scale-ups, c’est-à-dire des start-ups dont la valorisation est au moins de 50 millions de dollars, selon un rapport publié par le cabinet de conseil Startup Genome.

Les start-ups n’accèdent au rang de scale-up qu’après avoir confirmé leur business-model et opéré une transformation rapide à plusieurs niveaux : taux de croissance très élevés, importantes levées de fonds, large base clients, internationalisation, recrutements de talents, développement de nouveaux partenariats commerciaux, techniques ou financiers…

Dans son rapport, le cabinet Startup Genome a retenu le critère suivant : les scale-up sont des start-ups ayant une valorisation minimale de 50 millions de dollars. Le rapport révèle que la majorité des scale-ups africaines sont concentrées dans les quatre pays du continent ayant les écosystèmes tech les plus développés : le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Egypte. Aucun pays francophone n’apparaît dans ce hit-parade.

Avec 14 scale-ups chacun, le Nigeria et l’Afrique du Sud occupent ex-aequo le 35è rang mondial. Ces pays sont talonnés par le Kenya, l’autre place forte de la tech africaine qui occupe le 36è rang mondial avec 11 scale-ups. L’Egypte se positionne au 47 ème rang mondial avec 6 scale-ups. A l’échelle mondiale, le rapport recense 12.400 scale-ups. Cinq pays abritent plus de 80% de ces étoiles montantes de la scène tech mondiale : les États-Unis (7.184 scale-ups), la Chine (1.491), le Royaume-Uni (623), l’Inde (429) et le Canada (269).