Union européenne, élargissement à l’Est : au-delà des Balkans aussi le jardin de Poutine

Union européenne, élargissement à l’Est : au-delà des Balkans aussi le jardin de Poutine

2023-10-03 13:46:00

Macron, Von der Leyen et Meloni

L’UE se tourne de plus en plus vers l’Est : plan d’élargissement à 9 nouveaux pays

Outre l’OTAN, l’Union européenne se tourne également de plus en plus vers l’Est. Effet de guerre en Ukraine, ce qui pourrait donner l’impulsion décisive à l’élargissement du groupe des 27, qui, bien qu’on en ait beaucoup parlé ces dernières années, n’a jusqu’à présent jamais franchi le pas décisif. Une étape qui pourrait même désormais prendre plus de temps que prévu et aller bien au-delà BALKANSatteignant le « jardin potager » traditionnel de la Russie. Non seulement l’Ukraine, mais aussi la Moldavie et la Géorgie. Deux entrées possibles qui ne plairaient probablement pas beaucoup à Moscou.

Depuis 2013, lorsque le Croatie a été admis, le processus d’élargissement semble désormais avoir atteint ses limites. Il y a encore quelque temps, il était véritablement impossible d’imaginer une expansion jusqu’aux portes du Caucase. Maintenant plus. Le 6 octobre, les 27 dirigeants nationaux de l’UE se réuniront dans la ville espagnole de Grenade définir la voie de cet élargissement et réfléchir à la manière dont fonctionnerait une union remodelée. La voie vers l’adhésion à l’UE pourrait être ouverte à neuf nouveaux pays : parmi lesquels La Serbie, l’Albanie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine ainsi que l’Ukraine, la Moldavie et éventuellement la Géorgie.

L’adhésion de ce groupe de pays ferait effectivement de l’UE le plus grand bloc économique du monde, à égalité avec le reste du monde. États-Unis, mais cela nécessitera des réformes profondes du type de celles que les candidats actuels ont évitées jusqu’à présent. Du point de vue de l’UE, la transformation d’un club de 27 membres aujourd’hui à peut-être 36 demain cela ne sera possible que si ses mécanismes internes sont révisés. Cela impliquera de modifier l’équilibre des pouvoirs entre les institutions centrales du bloc et ses capitales nationales, par exemple en rendant le club moins l’otage des caprices d’un seul pays.

Maxi EU à 36 ans ? Cette fois Macron dit oui

Dans un passé récent, c’était par exemple Emmanuel Macron va geler le processus d’élargissement aux Balkans, ralentissant les ambitions de nombreux autres pays, dont l’Italie, qui voit traditionnellement favorablement l’intégration des pays de l’autre côté de la mer Adriatique. Pourtant, cette fois, le vent semble avoir tourné. Et selon le prestigieux hebdomadaire britannique The Economist, la date de 2030 pour l’entrée de nouveaux pays pourrait être émise comme hypothèse.

En mai 2022, Macron a semblé exclure la possibilité d’une adhésion de l’Ukraine, estimant que cela prendrait “plusieurs décennies”. Aujourd’hui, la France est devenue un champion inattendu de l’élargissement. Les autres membres actuels de l’UE ont toujours été plus favorables à cette idée. L’accord de coalition gouvernementale de Germanie, signé en 2021, l’engage à accueillir les Balkans occidentaux. L’Europe centrale souhaite également que l’Ukraine et d’autres pays s’y joignent pour des raisons de sécurité.

L’entreprise reste tout sauf simple. Il suffit de dire que, jusqu’à il y a quelques jours, on craignait qu’un conflit n’éclate entre deux des neuf candidats., Serbie et Kosovo. Moldavie, Géorgie et Ukraine ils ont des troupes russes sur leur territoire. La Bosnie est toujours déchirée par des tensions ethniques qui ont conduit à la désintégration de La Yougoslavie dans les années 90. La situation politique interne des autres pays rend le scénario très fluide.

Compte tenu de la rigueur traditionnelle de Bruxelles, il serait difficile d’imaginer le succès éventuel du plan. Mais aujourd’hui, les pays membres se sentent peut-être davantage menacés par des puissances extérieures, en premier lieu la Russie, mais pas seulement. Amener de nouveaux pays à vos côtés pourrait apaiser certaines craintes. De quoi probablement revoir certaines règles. En commençant par ceux du budget, puis en passant aux méthodes de prise de décision. Actuellement, la Commission européenne est composée d’un membre de chaque pays. Dans un syndicat de 36souligne The Economist, certains pays pourraient devoir renoncer à leur droit à un commissaire.

Et on pourrait alors arriver à ce qui serait une révolution : décisions à la majorité qualifiée, éliminant les différents droits de veto qui ont souvent bloqué les choix de l’UE.

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