2023-10-03 18:56:00
“Bonjour, je m’appelle Mahsa [nombre ficticio], de Kaboul, et je suis actuellement en Iran. Cela fait deux ans que j’attends un visa d’accueil humanitaire. Aide-moi à obtenir un visa pour le Brésil. J’ai de l’argent, si nécessaire.”
Des messages comme celui-ci ont commencé à remplir les canaux de communication des ONG qui travaillent à l’accueil des migrants au Brésil depuis que le gouvernement a modifié la politique des visas humanitaires pour les Afghans.
L’Afghan Refugee Rescue Organization, l’une des ONG qui travaille avec cette population, a commencé à recevoir des messages proposant des pots-de-vin. Il indique que “des lacunes réglementaires pourraient générer des tentatives de fraude et de corruption dans l’ensemble du secteur tiers impliqué dans l’affaire”.
Le principal doute réside dans la partie qui dit que l’octroi des visas sera soumis à la disponibilité de places dans des refuges par des organisations ayant signé des accords avec l’État.
Ces informations donnent lieu à l’interprétation selon laquelle le migrant doit être « invité » par une ONG ou recevoir une « lettre de parrainage ».
Le ministère de la Justice a déclaré que les ONG n’interféreraient pas dans l’approbation des visas et qu’aucun type de lettre ou de document n’était nécessaire.
Traduit par AZAHARA MARTÍN ORTEGA
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