Gabrielle-Anne Désy : la cascadeuse québécoise qui brille à l’international

Gabrielle-Anne Désy : la cascadeuse québécoise qui brille à l’international

On a pu admirer ses performances dans des films tels que X-Men: Dark Phoenix, Train de la terreur 2, et plus récemment dans la série Chucky. Elle a également fait des apparitions dans Ô, Les honorables, 19-2 et Crépuscule pour un tueur. Cependant, Gabrielle-Anne Désy n’a jamais été une tête d’affiche au cinéma, car elle est une cascadeuse professionnelle internationale depuis maintenant 12 ans et “déteste apprendre des textes”, a-t-elle avoué en plaisantant lors d’une interview qu’elle a accordée à l’Agence QMI plus tôt cette semaine. La cascadeuse québécoise Gabrielle-Anne Désy a doublé Jennifer Aniston sur le tournage du film “Meurtre Mystère”, disponible sur Netflix. Photo Philippe Bossé fournie par Gabrielle-Anne Désy Basée à Toronto, la Québécoise a notamment doublé Jennifer Aniston dans Meurtre Mystère, Megan Fox dans Consommables 4 et Emma Mayer dans Mercredi. Des débuts difficiles Dans la trentaine aujourd’hui, la jeune femme a commencé sa carrière tout en bas de l’échelle, à l’âge de 21 ans. “Chaque fois que je voyais des caravanes dans la rue, j’allais apporter mon CV pour être assistante de production. J’ai commencé comme ça ; je bloquais les rues, je nettoyais les toilettes, je passais le balai… Petit à petit, j’ai travaillé un peu dans les effets spéciaux pour me faire remarquer”, a-t-elle confié. La cascadeuse québécoise Gabrielle-Anne Désy sur le tournage du film “X-Men: Dark Phoenix”. Photo Philippe Bossé fournie par Gabrielle-Anne Désy Son nom a ensuite circulé parmi les coordinateurs de cascades et elle a rencontré celui qui allait devenir son mentor, le karatéka Jean Frenette, qui a lui aussi connu beaucoup de succès dans le milieu des cascades. De son côté, Gabrielle-Anne a pratiqué le Muay-Thaï, également connu sous le nom de boxe thaïlandaise, avant de se lancer dans le Taekwondo. Elle a toujours été intéressée par le cinéma, qu’elle a étudié. Mais c’est surtout dans les courses d’obstacles (Spartan Race) qu’elle a connu sa première percée professionnelle. En 2018, elle a notamment participé à l’émission Bootcamp: Le parcours extrême diffusée sur Noovo, au cours de laquelle, en finale, elle s’est malheureusement déchiré trois ligaments, les ménisques, en plus de se fracturer le plateau tibial. “Cela a sérieusement freiné le lancement de ma carrière”, se souvient-elle. À la même époque, la cascadeuse décrochait ses premiers contrats à l’international. La pression des méga-productions Avec leur budget énorme, les productions sur lesquelles Gabrielle-Anne a travaillé permettent aux cascadeurs d’avoir un délai raisonnable pour concevoir, chorégraphier et s’entraîner pour les cascades avant le tournage. Mais attention, une fois sur le plateau, il vaut mieux être prêt. La cascadeuse québécoise Gabrielle-Anne Désy a réalisé quelques cascades sur le plateau de la série “Lâcher Prise”. Photo fournie par Gabrielle-Anne Désy “Cela coûte tellement cher d’avoir toute l’équipe, tout l’équipement réuni sur le plateau que vous ne voulez pas recommencer plusieurs fois. Il est prévu dans l’organisation que, sur les grands plateaux, tout doit être excellent pour n’avoir qu’une seule prise”, explique la cascadeuse. “Sur les plateaux à plus petit budget, c’est à vous, en tant que cascadeur, d’être prêt pour toutes les éventualités sans avoir de temps d’entraînement alloué”, ajoute-t-elle, soulignant que la capacité à réussir du premier coup était un atout considérable pour leur réputation. En plus de leurs compétences physiques, les cascadeurs doivent savoir jouer et faire preuve de nuances. “J’ai déjà eu un contrat de cascade où je devais être renversée par une voiture alors que je marchais dans la rue avec mon enfant dans les bras (un mannequin de 30 livres), pendant l’apocalypse. Je devais pleurer la mort de mon fils, me faire frapper par la voiture et pleurer encore”, raconte Gabrielle-Anne, qui aimerait voir davantage de relève dans cette industrie. “De nos jours, il est tellement facile de se filmer et de montrer ce que l’on sait faire. Je pense aussi que les jeunes Québécois qui rêvent de ce métier doivent persévérer, car il est possible de percer”, indique-t-elle, ajoutant que la demande de cascadeurs issus de la diversité est de plus en plus forte.
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